Examen par la CPI des crimes de guerre commis par «Israël», Washington contre
Les Etats-Unis ont qualifié vendredi d'«ironie tragique» l’ouverture par la Cour pénale internationale (CPI) d’un examen préliminaire, étape préalable à une enquête, sur des crimes de guerre commis par «Israël» dans les Territoires palestiniens.
«Nous sommes fermement opposés à l’action lancée par le procureur de la CPI aujourd’hui (vendredi)», a indiqué le porte-parole du département d’Etat Jeff Rathke dans un communiqué, ajoutant: «C’est une ironie tragique qu’Israël, qui a fait face à des milliers de roquettes terroristes tirées contre ses habitants et leurs quartiers, soit maintenant l’objet d’un examen de la part de la CPI».
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert vendredi un examen préliminaire, étape préalable à une enquête, sur des crimes de guerre en Palestine, une décision immédiatement dénoncée par «Israël», qui la juge «scandaleuse».
Cet examen préliminaire est la dernière conséquence de l’offensive diplomatique déclenchée à l’ONU par les Palestiniens, qui avaient adhéré à la Cour le 2 janvier. En réaction, «Israël» avait alors suspendu le versement d’une centaine de millions d’euros de taxes collectées pour le compte de l’Autorité palestinienne.
«Base raisonnable»
Un examen préliminaire sert à déterminer s’il existe une «base raisonnable» pour ouvrir une enquête, a précisé le bureau du procureur dans un communiqué: «le procureur analysera en particulier les questions liées à la compétence, à la recevabilité et aux intérêts de la justice».
L’adhésion de la Palestine à la CPI autorisera les Palestiniens à y demander des comptes aux dirigeants israéliens pour des opérations militaires futures à Gaza ou pour l’occupation par «Israël» de la Cisjordanie, notamment. Le procureur pourra ouvrir des enquêtes dès le 1er avril.
En même temps que sa demande d’adhésion, l’Autorité palestinienne avait envoyé à la Cour un document autorisant le procureur à enquêter sur des crimes commis dans «les territoires palestiniens occupés depuis le 13 juin 2014».
C’est à cette date qu’«Israël» avait déclenché une vaste campagne d’arrestations en Cisjordanie occupée suivie de la guerre à Gaza. Pendant les trois mois qui ont suivi, plus de 2.000 Palestiniens ont été arrêtés dans ce territoire et à al-Qods occupée(Jérusalem).
Le cycle des violences s’est ensuite emballé, notamment dans la Ville sainte, secouée par des affrontements et plusieurs attentats.
Moins d’un mois plus tard, «Israël» lançait sa troisième offensive contre la bande de Gaza en six ans, provoquant la mort de près de 2.200 Palestiniens, en grande majorité des civils. Plus de 70 personnes sont mortes côté israélien, presque exclusivement des soldats.
«Décision scandaleuse»
L’entité sioniste a jugé «scandaleuse» l’ouverture de l’examen préliminaire: cette décision a pour seul objectif de «saper le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme», a estimé le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
«Israël», qui ne figure pas parmi les 123 Etats à avoir adhéré au Statut de Rome à ce jour, ne devrait pas coopérer avec la Cour, a-t-il également assuré.
Les Palestiniens, pour leur part, ont exprimé leur satisfaction. «Tout se passe comme prévu», a déclaré à l’AFP le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al-Malki, «aucun Etat, personne ne peut arrêter ce que nous avons lancé, et au bout du compte c’est une véritable enquête qui aura lieu après l’enquête préliminaire».
L’ONG Amnesty International a, quant à elle, affirmé que cet examen préliminaire «pourrait éventuellement mener à une enquête de la CPI sur les crimes commis par toutes les parties en Israël et en Palestine et briser la culture de l’impunité qui a perpétué un cycle de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité».
Source: agences et rédaction
«Nous sommes fermement opposés à l’action lancée par le procureur de la CPI aujourd’hui (vendredi)», a indiqué le porte-parole du département d’Etat Jeff Rathke dans un communiqué, ajoutant: «C’est une ironie tragique qu’Israël, qui a fait face à des milliers de roquettes terroristes tirées contre ses habitants et leurs quartiers, soit maintenant l’objet d’un examen de la part de la CPI».
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert vendredi un examen préliminaire, étape préalable à une enquête, sur des crimes de guerre en Palestine, une décision immédiatement dénoncée par «Israël», qui la juge «scandaleuse».
Cet examen préliminaire est la dernière conséquence de l’offensive diplomatique déclenchée à l’ONU par les Palestiniens, qui avaient adhéré à la Cour le 2 janvier. En réaction, «Israël» avait alors suspendu le versement d’une centaine de millions d’euros de taxes collectées pour le compte de l’Autorité palestinienne.
«Base raisonnable»
Un examen préliminaire sert à déterminer s’il existe une «base raisonnable» pour ouvrir une enquête, a précisé le bureau du procureur dans un communiqué: «le procureur analysera en particulier les questions liées à la compétence, à la recevabilité et aux intérêts de la justice».
L’adhésion de la Palestine à la CPI autorisera les Palestiniens à y demander des comptes aux dirigeants israéliens pour des opérations militaires futures à Gaza ou pour l’occupation par «Israël» de la Cisjordanie, notamment. Le procureur pourra ouvrir des enquêtes dès le 1er avril.
En même temps que sa demande d’adhésion, l’Autorité palestinienne avait envoyé à la Cour un document autorisant le procureur à enquêter sur des crimes commis dans «les territoires palestiniens occupés depuis le 13 juin 2014».
C’est à cette date qu’«Israël» avait déclenché une vaste campagne d’arrestations en Cisjordanie occupée suivie de la guerre à Gaza. Pendant les trois mois qui ont suivi, plus de 2.000 Palestiniens ont été arrêtés dans ce territoire et à al-Qods occupée(Jérusalem).
Le cycle des violences s’est ensuite emballé, notamment dans la Ville sainte, secouée par des affrontements et plusieurs attentats.
Moins d’un mois plus tard, «Israël» lançait sa troisième offensive contre la bande de Gaza en six ans, provoquant la mort de près de 2.200 Palestiniens, en grande majorité des civils. Plus de 70 personnes sont mortes côté israélien, presque exclusivement des soldats.
«Décision scandaleuse»
L’entité sioniste a jugé «scandaleuse» l’ouverture de l’examen préliminaire: cette décision a pour seul objectif de «saper le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme», a estimé le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
«Israël», qui ne figure pas parmi les 123 Etats à avoir adhéré au Statut de Rome à ce jour, ne devrait pas coopérer avec la Cour, a-t-il également assuré.
Les Palestiniens, pour leur part, ont exprimé leur satisfaction. «Tout se passe comme prévu», a déclaré à l’AFP le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al-Malki, «aucun Etat, personne ne peut arrêter ce que nous avons lancé, et au bout du compte c’est une véritable enquête qui aura lieu après l’enquête préliminaire».
L’ONG Amnesty International a, quant à elle, affirmé que cet examen préliminaire «pourrait éventuellement mener à une enquête de la CPI sur les crimes commis par toutes les parties en Israël et en Palestine et briser la culture de l’impunité qui a perpétué un cycle de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité».
Source: agences et rédaction