Al-Qods: Victimes d’agressions quotidiennes, 100 chauffeurs palestiniens démissionnent
Plus de 100 chauffeurs palestiniens de la compagnie de bus israélienne «Egged» ont démissionné depuis la vague d'affrontements entre «Israéliens» et Palestiniens à al-Qods occupée (Jérusalem), amorcée en juin dernier, selon un rapport publié par le quotidien israélien «Haaretz» samedi 13 décembre.
Ces démissions constituent plus d'un tiers des conducteurs de la compagnie. Haaretz rapporte
que 40 d'entre eux ont officiellement démissionné, tandis que 60 autres ne se sont pas représentés à leur poste, sans prévenir. Le trafic de bus à al-Qods s'est vu largement affecté ces derniers mois par ces disfonctionnements.
«J'ai travaillé pour Egged pendant 6 ans», a déclaré à «Haaretz» Arafat Tahan, avant de poursuivre «C'est un bon emploi. Mais je préfère gagner moins et rentrer à la maison le soir en vie». Les attaques contre les chauffeurs palestiniens se sont intensifiées ces dernières semaines à al-Qods occupée, «les horaires de nuit étant les pires», selon un conducteur. «La situation est catastrophique», rapporte à «Haaretz» l'avocat qui représente plus de 40 conducteurs victimes d'agressions ces 4 derniers mois. «Il ne se passe pas un jour sans une agression physique», les attaques verbales n'étant même plus comptabilisées.
Mercredi soir, deux jeunes «Israéliens» au volant d'un scooter ont suivi le bus d'un chauffeur palestinien dans le quartier de «Gilo» et ont essayé de briser son pare-brise. Echouant, ils ont forcé le bus à s'arrêter, puis jeté une pierre qui a finalement brisé la vitre. Les conducteurs déplorent des négligences de la part de la police israélienne envers leurs agresseurs.
Les tensions au sein de la compagnie ont atteint leur acmé lorsque, le mois dernier, un chauffeur de la compagnie «Egged» s'est pendu dans son véhicule, selon l'autopsie officielle.
Le lendemain de sa mort, la majorité des chauffeurs palestiniens ne se sont pas présentés à leur poste, dénoncant un meurtre, rejetant la thèse du suicide - des allégations qui n'ont pas été confirmées.
Source : i24 et redaction
Ces démissions constituent plus d'un tiers des conducteurs de la compagnie. Haaretz rapporte
que 40 d'entre eux ont officiellement démissionné, tandis que 60 autres ne se sont pas représentés à leur poste, sans prévenir. Le trafic de bus à al-Qods s'est vu largement affecté ces derniers mois par ces disfonctionnements.«J'ai travaillé pour Egged pendant 6 ans», a déclaré à «Haaretz» Arafat Tahan, avant de poursuivre «C'est un bon emploi. Mais je préfère gagner moins et rentrer à la maison le soir en vie». Les attaques contre les chauffeurs palestiniens se sont intensifiées ces dernières semaines à al-Qods occupée, «les horaires de nuit étant les pires», selon un conducteur. «La situation est catastrophique», rapporte à «Haaretz» l'avocat qui représente plus de 40 conducteurs victimes d'agressions ces 4 derniers mois. «Il ne se passe pas un jour sans une agression physique», les attaques verbales n'étant même plus comptabilisées.
Mercredi soir, deux jeunes «Israéliens» au volant d'un scooter ont suivi le bus d'un chauffeur palestinien dans le quartier de «Gilo» et ont essayé de briser son pare-brise. Echouant, ils ont forcé le bus à s'arrêter, puis jeté une pierre qui a finalement brisé la vitre. Les conducteurs déplorent des négligences de la part de la police israélienne envers leurs agresseurs.
Les tensions au sein de la compagnie ont atteint leur acmé lorsque, le mois dernier, un chauffeur de la compagnie «Egged» s'est pendu dans son véhicule, selon l'autopsie officielle.
Le lendemain de sa mort, la majorité des chauffeurs palestiniens ne se sont pas présentés à leur poste, dénoncant un meurtre, rejetant la thèse du suicide - des allégations qui n'ont pas été confirmées.
Source : i24 et redaction
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