La France suspend la livraison du Mistral à la Russie
La France a décidé mardi de surseoir «jusqu’à nouvel ordre» à la livraison du premier navire bâtiment militaire Mistral à la Russie en raison de la situation en Ukraine, a annoncé l’Elysée mardi.
«Le Président de la République considère que la situation actuelle dans l’est de l’Ukraine ne permet toujours pas la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de combat). Il a donc estimé qu’il convenait de surseoir, jusqu’à nouvel ordre, à l’examen de la demande d’autorisation nécessaire à l’exportation du premier BPC à la Fédération de Russie», déclare l’Elysée dans un communiqué. Le Vladivostok devait initialement être livré en octobre.
Les deux Mistral, dont la vente à la Russie, évaluée à 1,2 milliard d’euros, a été conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d’un imbroglio diplomatico-militaire depuis que François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.
François Hollande a répété à plusieurs reprises que le cessez-le-feu devait être «entièrement respecté» en Ukraine, avant que Paris ne procède à la livraison du premier navire polyvalent, le Vladivostok, initialement prévue en octobre, avant que la situation ne se tende de nouveau dans l’est du pays.
Le conflit entre armée ukrainienne et rebelles prorusses a fait 1 000 morts depuis la trêve conclue en septembre avec la participation de Moscou.
Source: agences et rédaction
«Le Président de la République considère que la situation actuelle dans l’est de l’Ukraine ne permet toujours pas la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de combat). Il a donc estimé qu’il convenait de surseoir, jusqu’à nouvel ordre, à l’examen de la demande d’autorisation nécessaire à l’exportation du premier BPC à la Fédération de Russie», déclare l’Elysée dans un communiqué. Le Vladivostok devait initialement être livré en octobre.
Les deux Mistral, dont la vente à la Russie, évaluée à 1,2 milliard d’euros, a été conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d’un imbroglio diplomatico-militaire depuis que François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.
François Hollande a répété à plusieurs reprises que le cessez-le-feu devait être «entièrement respecté» en Ukraine, avant que Paris ne procède à la livraison du premier navire polyvalent, le Vladivostok, initialement prévue en octobre, avant que la situation ne se tende de nouveau dans l’est du pays.
Le conflit entre armée ukrainienne et rebelles prorusses a fait 1 000 morts depuis la trêve conclue en septembre avec la participation de Moscou.
Source: agences et rédaction