Le Parlement irlandais demande à son tour de reconnaître la Palestine
La chambre haute du parlement irlandais a adopté mercredi 22 octobre une motion demandant au gouvernement de Dublin de reconnaître un Etat palestinien. En fait, l'Irlande est le troisième pays européen en moins d'un mois à jeter son poids dans la bataille en faveur d'une telle décision.
La motion, proposée par une sénatrice du principal parti d'opposition du pays, a été adoptée sans vote, sachant qu'elle avait reçu le soutien d'une majorité de députés avant le débat.
La motion a été adoptée comme suit : «Seanad Éireann [le Sénat de l'Irlande] appelle le gouvernement à reconnaître officiellement l'Etat de Palestine et à faire tout ce qu'il peut au niveau international pour aider à sécuriser une solution viable à deux Etats au conflit israélo-palestinien ».
L'Irlande a été le premier pays européen à reconnaître l'Organisation de Libération de la Palestine et a toujours été l'un des détracteurs les plus acharnés de l'entité sioniste dans l'Union européenne.
La décision fait suite à des mesures similaires dans d'autres capitales européennes. Le nouveau gouvernement suédois ait déclaré qu'il allait reconnaître un Etat palestinien au début du mois. De même, la Chambre des communes britannique ait voté en faveur d'une résolution non contraignante demandant au gouvernement de faire la même chose. La semaine dernière, le Parti socialiste ouvrier espagnol a soumis une proposition au Congrès espagnol à reconnaître la Palestine, mais aucun vote n'a encore été fixé.
«En rejoignant la Suède et d'autres pays de l'UE à reconnaître la Palestine, nous précisons que l'Etat est un droit du peuple palestinien. Ce n'est pas une monnaie d'échange israélienne qui doive leur permettre de négocier», a déclaré la sénatrice irlandaise Averil Power, de Fianna Fáil [un parti du centre-droit] qui a proposé la motion.
«Ce faisant, nous allons créer une pression sur Israël pour poursuivre un véritable processus de paix avec une réelle perspective de paix et de justice pour les Israéliens et les Palestiniens.» Dans un discours au Sénat irlandais, mercredi, la même Power a accusé «Israël» d'avoir mis en place un «régime d'apartheid en Cisjordanie, qui nie les droits humains fondamentaux des Palestiniens que leurs homologues israéliens ont pour acquis». Sans une plus large reconnaissance de l'Etat de Palestine, les représentants palestiniens sont en position de faiblesse à la table de négociation, a-t-elle expliqué.
«Chers collègues, 20 ans après les accords d'Oslo, les perspectives de parvenir à une solution à deux Etats semblent plus éloignées que jamais. Et la raison en est qu'Israël fait tout ce qu'il peut pour saper les chances d'une telle issue. Tout en feignant de parler de paix, il n'a cessé d'intensifier son occupation illégale de la Palestine», a-t-elle conclu.
Source : sites web
La motion, proposée par une sénatrice du principal parti d'opposition du pays, a été adoptée sans vote, sachant qu'elle avait reçu le soutien d'une majorité de députés avant le débat.
La motion a été adoptée comme suit : «Seanad Éireann [le Sénat de l'Irlande] appelle le gouvernement à reconnaître officiellement l'Etat de Palestine et à faire tout ce qu'il peut au niveau international pour aider à sécuriser une solution viable à deux Etats au conflit israélo-palestinien ».
L'Irlande a été le premier pays européen à reconnaître l'Organisation de Libération de la Palestine et a toujours été l'un des détracteurs les plus acharnés de l'entité sioniste dans l'Union européenne.
La décision fait suite à des mesures similaires dans d'autres capitales européennes. Le nouveau gouvernement suédois ait déclaré qu'il allait reconnaître un Etat palestinien au début du mois. De même, la Chambre des communes britannique ait voté en faveur d'une résolution non contraignante demandant au gouvernement de faire la même chose. La semaine dernière, le Parti socialiste ouvrier espagnol a soumis une proposition au Congrès espagnol à reconnaître la Palestine, mais aucun vote n'a encore été fixé.
«En rejoignant la Suède et d'autres pays de l'UE à reconnaître la Palestine, nous précisons que l'Etat est un droit du peuple palestinien. Ce n'est pas une monnaie d'échange israélienne qui doive leur permettre de négocier», a déclaré la sénatrice irlandaise Averil Power, de Fianna Fáil [un parti du centre-droit] qui a proposé la motion.
«Ce faisant, nous allons créer une pression sur Israël pour poursuivre un véritable processus de paix avec une réelle perspective de paix et de justice pour les Israéliens et les Palestiniens.» Dans un discours au Sénat irlandais, mercredi, la même Power a accusé «Israël» d'avoir mis en place un «régime d'apartheid en Cisjordanie, qui nie les droits humains fondamentaux des Palestiniens que leurs homologues israéliens ont pour acquis». Sans une plus large reconnaissance de l'Etat de Palestine, les représentants palestiniens sont en position de faiblesse à la table de négociation, a-t-elle expliqué.
«Chers collègues, 20 ans après les accords d'Oslo, les perspectives de parvenir à une solution à deux Etats semblent plus éloignées que jamais. Et la raison en est qu'Israël fait tout ce qu'il peut pour saper les chances d'une telle issue. Tout en feignant de parler de paix, il n'a cessé d'intensifier son occupation illégale de la Palestine», a-t-elle conclu.
Source : sites web