Washington: «Kerry n’a pas fait de lien entre la montée de l’EI et Israël»
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry «n'a pas fait point de lien entre Israël et la montée de l'Etat islamique», a affirmé un porte-parole du Département d'Etat américain vendredi 17 octobre après les vives critiques exprimées par des responsables israéliens à l'encontre du chef de la diplomatie américaine qui avait déclaré que «le conflit israélo-palestinien alimentait la colère de la rue dans le monde arabe», indique le site Ynet.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est attiré les foudres de responsables israéliens vendredi après avoir fait le lien la veille entre la persistance du conflit israélo-palestinien et la montée de l'extrémisme dans la région.
Le secrétaire d'Etat américain John kerry
«Avec tout le respect que j'ai pour John Kerry et ses efforts, il continue de battre de nouveaux records quand il s'agit d'essayer de comprendre notre région et le sens de nos différends, et je crois que, cette fois, on a vraiment atteint un nouveau record», a déclaré le ministre israélien des Communications Gilad Erdan à la radio publique.
M. Erdan réagissait à des propos de John Kerry qui, avait exprimé jeudi son souhait de reprendre les soi-disant «discussions de paix israélo-palestiniennes».
«Au cours de nos discussions sur la coalition contre l'EI, la vérité est qu'il n'y a pas un seul dirigeant dans la région qui ne soulève spontanément auprès de moi la nécessité d'obtenir la paix entre Israël et les Palestiniens», a expliqué John Kerry.
«Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l'humiliation, du déni et une absence de dignité», des populations de pays arabes, avait encore argumenté le secrétaire d'État.
«L'absence de dignité', c'est ça qui provoque la montée de l'Etat islamique?», a lancé M. Erdan, membre du Likoud (droite), parti du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
«200.000 personnes assassinées en Syrie, des Britanniques et des Américains à qui on coupe la tête, c'est la faute à l'implantation de Maaleh Adumim peut-être?», a-t-il ajouté.
«Il y aura toujours quelqu'un pour accuser les Juifs, même quand c'est un Musulman britannique qui décapite un Chrétien britannique», a déclaré de son côté le ministre de l'Economie Naftali Bennett, leader du Foyer juif (parti nationaliste religieux).
«C'est simplement insultant. Le secrétaire d'Etat n'a pas besoin de se faire donner la leçon par les Israéliens sur ce sujet», a fustigé un diplomate américain, s'en prenant aux commentaires du ministre Bennett. «Les Israéliens ont complètement déformé ce qu'il (John Kerry) a dit», s'est emporté le responsable américain devant quelques journalistes.
Plus prudente, la porte-parole du département d'Etat Marie Harf a contesté que son ministre ait fait un lien entre «Israël» et la montée de «Daech», accusant les responsables israéliens d'avoir fait une lecture inexacte ce que le secrétaire d'Etat avait dit.
Source: sites web
«Avec tout le respect que j'ai pour John Kerry et ses efforts, il continue de battre de nouveaux records quand il s'agit d'essayer de comprendre notre région et le sens de nos différends, et je crois que, cette fois, on a vraiment atteint un nouveau record», a déclaré le ministre israélien des Communications Gilad Erdan à la radio publique.
M. Erdan réagissait à des propos de John Kerry qui, avait exprimé jeudi son souhait de reprendre les soi-disant «discussions de paix israélo-palestiniennes».
«Au cours de nos discussions sur la coalition contre l'EI, la vérité est qu'il n'y a pas un seul dirigeant dans la région qui ne soulève spontanément auprès de moi la nécessité d'obtenir la paix entre Israël et les Palestiniens», a expliqué John Kerry.
«Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l'humiliation, du déni et une absence de dignité», des populations de pays arabes, avait encore argumenté le secrétaire d'État.
«L'absence de dignité', c'est ça qui provoque la montée de l'Etat islamique?», a lancé M. Erdan, membre du Likoud (droite), parti du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
«200.000 personnes assassinées en Syrie, des Britanniques et des Américains à qui on coupe la tête, c'est la faute à l'implantation de Maaleh Adumim peut-être?», a-t-il ajouté.
«Il y aura toujours quelqu'un pour accuser les Juifs, même quand c'est un Musulman britannique qui décapite un Chrétien britannique», a déclaré de son côté le ministre de l'Economie Naftali Bennett, leader du Foyer juif (parti nationaliste religieux).
«C'est simplement insultant. Le secrétaire d'Etat n'a pas besoin de se faire donner la leçon par les Israéliens sur ce sujet», a fustigé un diplomate américain, s'en prenant aux commentaires du ministre Bennett. «Les Israéliens ont complètement déformé ce qu'il (John Kerry) a dit», s'est emporté le responsable américain devant quelques journalistes.
Plus prudente, la porte-parole du département d'Etat Marie Harf a contesté que son ministre ait fait un lien entre «Israël» et la montée de «Daech», accusant les responsables israéliens d'avoir fait une lecture inexacte ce que le secrétaire d'Etat avait dit.
Source: sites web
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