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Crise diplomatique entre «Israël» et la Nouvelle-Zélande

Crise diplomatique entre «Israël» et la Nouvelle-Zélande
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 9 années
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Le ministère israélien des Affaires étrangères a refusé d'autoriser le nouvel ambassadeur de la Nouvelle-Zélande en «Israël» de présenter ses lettres de créance au Président Reuven Rivlin cette semaine, en raison de l'intention du diplomate de se faire également accrédité auprès de l'Autorité palestinienne, rapporte lundi 8 septembre le quotidien israélien Haaretz.

L'injonction de l'entité sioniste a conduit l'ambassadeur à annuler son voyage et menace de créer une crise diplomatique entre Jérusalem et Wellington. La Nouvelle-Zélande n'a pas d'ambassade en «Israël». C'est depuis son ambassade à Ankara en Turquie que Wellington gère ses relations avec l'Entité sioniste comme il le fait avec plusieurs pays de la région. L'ambassadeur de Nouvelle-Zélande en Turquie est ainsi considéré comme ambassadeur non résident en «Israël» et à se rend à al-Qods occupée (Jérusalem) tous les mois ou deux pour des réunions. Le nouvel ambassadeur de Nouvelle-Zélande à la Turquie, Jonathan Curr, devait venir en «Israël» cette semaine pour présenter ses lettres de créance, le document par lequel la nomination du diplomate est officialisée par le pays hôte.

Alors que plusieurs rencontres avaient été prévues, Curr a expliqué au ministère israélien desCrise diplomatique entre «Israël» et la Nouvelle-Zélande Affaires étrangères que, puisqu'il était également responsable des relations de son pays avec l'Autorité palestinienne, il avait prévu de se rendre à Ramallah pour une cérémonie officielle en présence du président Mahmoud Abbas. Selon l'ambassadeur néozélandais, cette rencontre avec le dirigeant palestinien n'était pas une présentation de lettres de créances, puisque la Nouvelle-Zélande ne reconnaît pas d'Etat appelé Palestine. Curr devait simplement transmettre un document à Abbas, l'informant officiellement qu'il était le diplomate néozélandais en charge des relations avec l'Autorité palestinienne.

Lorsque le ministère israélien des Affaires étrangères a été informé du projet de cette visite, les responsables ont informé Curr qu'une telle initiative constituait une violation du protocole diplomatique. Ils ont rappelé au nouvel ambassadeur que depuis les accords d'Oslo, «Israël» a mis en place des règles strictes qui interdisent un ambassadeur étranger d'être accrédité à la fois par «Israël» et par l'Autorité palestinienne, et qu'à moins que cette «double accréditation» ne soit annulée, il ne pouvait pas être ambassadeur en «Israël». Curr a fait part de sa surprise, expliquant que ses deux prédécesseurs avaient été accrédités à la fois en «Israël» et dans l'Autorité palestinienne, et que l'entité sioniste n'avait jusqu'alors jamais protesté.

Les hauts fonctionnaires du ministère ont confirmé les dires de Curr, mais ont ajouté que les deux diplomates avaient présenté leurs lettres de créance à Abbas sans en informer «Israël».
Pour Wellington, cet argument est fallacieux, car selon elle, l'ambassade de Nouvelle-Zélande en Turquie n'a jamais caché cette double accréditation, puisque celle-ci était visible sur le site de l'ambassade.

«Wellington insulté»

Pour tenter de résoudre le problème, le ministère des Affaires étrangères a suggéré qu'un autre diplomate de l'ambassade de Turquie, de niveau inférieur, soit responsable des relations avec l'Autorité palestinienne. Cette proposition a eu le don d'énerver Curr, qui a rétorqué qu'«Israël» n'allait pas expliquer à son pays comment gérer sa diplomatie.
Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a toutefois décidé dimanche de ne pas faire d'entorse au règlement. Devant l'inflexibilité de l'entité sioniste, l'ambassadeur de Nouvelle-Zélande a décidé d'annuler son voyage à al-Qods occupée.
La présence d'un ambassadeur de la Nouvelle-Zélande en «Israël» apparait désormais incertaine.
Un diplomate occidental impliqué qui a suivi cette affaire de près a déclaré à Haaretz que le gouvernement de Wellington, qui est pro-israélien, est furieux et se sent insulté par la gestion de cette crise par «Israël». «Israël a marqué un merveilleux but contre son camp», a déclaré le diplomate.

Source : sites web

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