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Nouvelles violences meurtrières à Gaza après l’échec des négociations

Nouvelles violences meurtrières à Gaza après l’échec des négociations
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Les raids israéliens ont fait au moins cinq martyrs samedi dans la bande de Gaza où les hostilités se sont poursuivies après l'échec de négociations aux perspectives incertaines.

Les appareils israéliens ont bombardé environ 30 cibles dans la bande de Gaza au cours de la nuit de vendredi à samedi, a indiqué l'armée. C'est une centaine d'objectifs qui ont été visés depuis vendredi et la fin du cessez-le-feu de trois jours observé par l'armée israélienne et le Hamas, a précisé l'armée.

Les combattants palestiniens, pour leur part, ont poursuivi leurs tirs de roquettes, dont six ont atteint «Israël» samedi, a dit l'armée israélienne. Cela fait environ 70 tirs de roquettes depuis l'expiration du cessez-le-feu vendredi à 08H00, a dit le porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Peter Lerner. «La riposte est en cours», a-t-il ajouté.

Cinq Palestiniens ont été tués samedi par les frappes israéliennes dans le centre de l'enclave, ont annoncé les services de secours locaux.
«Deux personnes ont été tuées dans une frappe sur le camp de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza» et trois corps ont été sortis des décombres de la mosquée al-Qassam, à Nousseirat, bombardée par l'aviation israélienne, a déclaré Achraf al-Qodra, porte-parole des services d'urgence palestiniens. Les victimes sont des hommes âgés de 19 à 56 ans, a-t-il précisé.

Trois mosquées détruites

Les tirs israéliens ont détruit trois mosquées près de Zeitoun (au sud de la ville de Gaza), à Jabaliya (au nord du territoire) et Nousseirat (centre), a dit le ministère local de l'Intérieur. Au moins deux de ces mosquées étaient considérées comme proches du Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza. «Israël» bombarde des mosquées, des écoles ou des hôpitaux sous le prétexte que le Hamas s'en sert pour lancer ses roquettes.
Ce sont donc au moins 10 personnes qui ont péri côté palestinien depuis la rupture de la trêve. Le bilan côté israélien fait état de deux blessés légers pour l'instant.

Les armes se sont remises à parler vendredi matin dans le territoire dévasté après exactement un mois de combats qui ont fait plus de 1.950 martyrs et après l'échec de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens au Caire pour une prolongation du cessez-le-feu.

Les deux camps se sont rejeté la responsabilité de la reprise des combats. Le Hamas, présent au Caire avec son allié du Jihad islamique et avec le Fatah, a accusé «Israël» de refuser d'accéder à des exigences fondamentales, comme la levée du blocus qu'il impose depuis 2006 à la bande de Gaza.

«Israël», qui s'était dit prêt à accepter une prolongation de la trêve à condition qu'elle ne soit pas assortie de conditions, a accusé le Hamas d'avoir violé le cessez-le-feu.

La tournure des discussions restait très indécise samedi. «Israël» a fait revenir ses délégués en assurant qu'il ne discuterait pas «sous les bombes». On ignorait si les Israéliens retourneraient au Caire.

De son côté, le Hamas a prévenu samedi qu'il ne ferait «aucune concession» à l'entité sioniste.
«Il n'y aura pas de retour en arrière. La résistance va se poursuivre de toutes ses forces. L'intransigeance de l'occupant (israélien) ne lui apportera rien et nous ne ferons aucune concession sur les exigences de notre peuple», a affirmé dans un communiqué Fawzi Barhoum, un porte-parole du mouvement à Gaza.

Source : AFP et rédaction

 

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