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14 ans depuis la victoire: le printemps de la résistance plus fort que votre automne!

14 ans depuis la victoire: le printemps de la résistance plus fort que votre automne!
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Comment ces fous ont-ils osé ? Comment nous ont-ils permis d’arriver au seuil de leurs maisons ? Comment nous ont-ils épargné les efforts pour atteindre le point le plus proche de leurs postes ? Ils ne l’auraient fait, s’ils n’avaient essuyé la défaite. Ils ont été vraiment vaincus. Incontestablement. Nous apercevons la défaite briller dans leurs yeux tout au long du barbelé frontalier avec la Palestine occupée.

Imad Moghnieh fut l’un des premiers à être entré dans la zone frontalière en 2000. Il a envoyé des groupes de combattants pour prendre des mesures sécuritaires. Ces résistants ont été surpris par son arrivée, précédant les autres pour examiner les postes évacués par les forces d’occupation et les collaborateurs. Les commandants  de la résistance tenaient au déroulement du retrait israélien dans le calme. Des résistants ont contactéhajj Imad pour l’informer de mouvements de blindés ennemis près des frontières. Ils  ont dit être en mesure de les prendre pour cible. Le martyr  sourit et leur14 ans depuis la victoire: le printemps de la résistance plus fort que votre automne!
ordonna de se concentrer sur les mesures qui assurent le retour des citoyens et d’empêcher tout acte vindicatif. Lorsque certains ont insisté il répondit : voulez-vous tirer dans l’air ou entrer en compagnie de la population dans nos villages pour y célébrer la victoire ?

14 ans se sont écoulés depuis ces nuits rares dans la vie des peuples, rares dans la vie de beaucoup de Libanais. Rarissimes au niveau de l’ampleur de l’amour et du sacrifice de ceux qui ont remporté la victoire et agi en tant que vainqueurs. Des nuits rares au niveau de la dureté de la haine et de l’humiliation de ceux qui ont perdu et agi en tant que battus, jusqu’à nos jours, même plus que l’ennemi. On ne pouvait prévoir tellement d’amour et de sacrifices de la part des victorieux, comme dans l’expérience de juillet 2006, lorsque la résistance a vu son peuple la précéder dans sa marche. Par contre, on ne pouvait prévoir tellement de haine et d’humiliation, lorsqu’a étérévélée au grand jour, la tendance d’une faction libanaise vers la collaboration directe avec l’ennemi.

Les faits divulgués par les documents de Wikileaks seront toujours une tare pour ceux qui ont vendu ce qui leur restait d’  honneur et de conscience, moyennant une poignée de dollars. Chaque avancée de la résistance, constituait un effondrement pour eux. Leurs cris réclamant la destruction et la mort étaient plus hauts que ceux des soldatsisraéliens, qui fuyaient les frappes des résistants.

Aujourd’hui, nous affrontons le même ennemi, le même collaborateur et les mêmes esprits défaitistes. Si ces déloyaux avaient la chance de survivre, c’était grâce aux éthiques des résistants. Des éthiques que n’observeront  jamais, ceux qui se déplacent d’une ambassade à l’autre, proposant leurs services hostiles à la résistance et à leurs compatriotes. Lorsque l’ambassade américaine s’abstient de les payer, ils se dirigent vers l’ambassade britannique ou vers l’ambassade du colonialisme terroriste française. Les voilà qui recherchent des ressources supplémentaires, sous le couvert d’associations caritatives ou de centres de recherches. Ils courent après ceux qui payent plus pour des renseignements sur la résistance et ses partisans. Il parait que Beyrouth regorge  à l’heure actuelle de donateurs, surtout que la Turquie a récemmentrejoint les rangs de ces derniers. Elle recherche «des collaborateurs chiites», capables de lui fournir les renseignements utiles dans la confrontation avec le Hezbollah.

14 ans déjà et l’ennemi veut toujours saisir les armes de la résistance. L’ennemi est infatigable. Son devoir le lui impose. On serait surpris s’il renonce à examiner les moyens de retirer ces armes. Mais parmi nous, certains croient qu’ils sont en mesure d’aider l’ennemi pour atteindre son objectif. Ceux-là ne s’intéressent pas aux faits, à la logique ou aux calculs de la raison. Ils ignorent même la signification des sentiments de tout homme ordinaire. Ils sont toujours-là, sous forme de responsables étatiques, de chefs de partis, de présidents d’associations, de journalistes. Ils poursuivent leur tâche14 ans depuis la victoire: le printemps de la résistance plus fort que votre automne!
sans arrêt. Inlassablement.

Leur action ne peut être expliquée que de deux manières : ou bien elle est dictée par la haine qui domine leurs sens, et les privent de dormir sans lancer des insultes, ou bien ils sont impliqués jusqu’à la moelle dans la collaboration avec l’ennemi. La bonne chance, seule la bonne chance a joué en leur faveur dans la mesure où les principes moraux de la résistance l’empêchent de châtier les traitres.

Aujourd’hui, il serait bon de mettre les points sur les i, dans l’espoir d’appeler ceux-là à méditer, à raisonner, à comprendre.

Depuis 1992, les leaders du camp adverse, dirigé alors par Rafic Hariri, s’attendaient à la paix avec l’ennemi pour en finir avec la résistance. Ils ont comploté lors de l’accord d’Oslo et lancé la guerre dans le but de faire passer l’accord ignoble. Puis ils se sont invités des quatre coins du monde en 1996, et assuré la couverture à un nouveau crime, qui n’a pas donné ses fruits. Même  lorsque l’ennemi fut contrait de fuir en 2000, ceux-là ont tenté d’interpréter le retrait comme résultat d’efforts diplomatiques.

Ils ont même proposé le désarmement honorable aux résistants. Leurs tentatives n’ont pas cessé, par l’intermédiaire de parties locales et étrangères, par l’économie, l’information, l’éducation, la sociologie…lorsqu’ils ont échoué, ils ont haussé le ton de nouveau. L’ennemi a été débridé en 2006 pour tenter une nouvelle chance. Avec l’échec, ils ont recherché de meilleuresméthodes.

Ils ont créé le conflit sunnite-chiite. Ils ont provoqué et le font toujours. Lorsqu’ils ont échoué à réaliser leurs objectifs ils ont recouru aux groupes takfiris. Ils estiment que ces derniers sont capables d’entraver la résistance, voire de la détruire. Maintenant, quel est le résultat ?

Que voulez-vous ? Désarmer la résistance au Liban ou retirer les membres du Hezbollah de la Syrie, ou cesser ce que vous nommez le pouvoir de la résistance en Irak, au Yémen, dans le Golfe et en Palestine ?

Vous mettriez-vous d’accord sur un objectif clair ou un slogan humble ?

Y-a-t-il parmi vous un homme qui revient un an en arrière, qui jette un coup d’œil sur les journaux, pour nous exposer quel a été le sort de ceux qui ont contribué par le financement, la planification, l’exécution et l’appui des opérations suicides perpétrées contre la résistance et son milieu populaire ? Pourrez-vousméditer sur le sort de ceux-là, lorsque la résistance et ses moudjahidinesdécident que le moment du châtiment est venu ?

14 ans et la résistance est plus puissante, du jour au lendemain. Ils la craignent en raison de leur alliance avec l’ennemi. Non pour aucune autre raison. Cependant, ceux qui croient en la résistance, savent désormais qu’elle est capable, non pas par le potentiel, mais par la force des positions et des convictions, d’assumer des rôles qui dépassent sa réalité limitée dans un petit pays comme le Liban.

Mais, nous nous devons, nous, les partisans de la résistance, de répéter à ceux quidésirent écouter ou pas, que notre résistance est notre sanctus sanctum. De toutes nos forces, nous confronterons ceux qui l’agressent, par le mot, les coups, ou le feu. Nous hausserons le ton face à tous ceux qui lèvent la voix en face de la résistance. Nous leur dirons : vous êtes des collaborateurs traitres, des traitres, des traitres…à n’en plus finir.

Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar, traduit par l'équipe du site

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