Après les libérations annulées par «Israël», Washington pourrait se désengager des négociations
Alors qu’un coup fatal semble avoir été porté aux «pourparlers de paix» cette semaine, après l’annulation par «Israël» de la libération d'un dernier contingent de prisonniers palestiniens, Washington pourrait se désengager du processus et demander à son secrétaire d’État, John Kerry, de «réduire le volume», ont indiqué des responsables américains.
Des sources à la Maison Blanche et des responsables diplomatiques américains, cités vendredi par le Washington Post, expliquent que les Etats-Unis sont inquiets que Kerry investisse trop d’efforts dans des négociations stériles au détriment d’autres sujets internationaux de premier plan.
«Le moment viendra où il devra s’exprimer publiquement et accepter l’échec», aurait confié un responsable, ajoutant que Kerry devrait «réduire le volume et voir comment les choses se déroulent» pour l’instant.
Ces déclarations sont les premières indiquant que Washington est sur le point d’admettre la fin des négociations, malgré des tentatives ces derniers jours pour tempérer les mesures prises par les deux camps, qui semblent conduire les négociations à un point de non-retour.
Jeudi soir, la porte-parole du Département d’État américain Marie Harf a précisé que les deux parties étaient toujours d’accord pour poursuivre les discussions.
«Aucune des parties n’a indiqué vouloir quitter les négociations. Les deux camps ont indiqué vouloir trouver un chemin pour aller de l’avant», a-t-elle affirmé devant des journalistes.
Alors que les négociations semblaient sur le point de s’écrouler la semaine dernière, Kerry se serait entretenu plusieurs fois avec la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice.
Si la Maison Blanche a donné une marge de manœuvre à Kerry pour la gestion du processus, le président Barack Obama estimerait désormais que les Etats-Unis sont «allés aussi loin que possible», révèle le Washington Post.
«Les conditions doivent changer radicalement»
Pour les Palestiniens, cette annulation montre que «les conditions de toutes futures négociations doivent changer radicalement», a déclaré jeudi à l'AFP un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo.
«Nous ne sommes pas surpris par la décision israélienne d'annuler la libération des prisonniers d'avant les accords d'Oslo de 1993. Israël a l'habitude de se dérober aux accords et ententes qu'il a signés», a affirmé M. Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP.
«C'est la raison pour laquelle les conditions de toutes futures négociations doivent changer radicalement», a-t-il affirmé, dénonçant une «politique constante de chantage et de pressions».
«Israël veut des négociations sans sérieux et sans base pour gagner du temps afin d'augmenter et étendre la colonisation», a accusé le dirigeant palestinien.
Lors d'une rencontre qui a duré jusqu'à l'aube de jeudi entre négociateurs en présence des médiateurs américains, la chef de la délégation israélienne Tzipi Livni a informé son homologue palestinien Saëb Erakat que la libération d'un quatrième contingent de prisonniers, prévue le 29 mars mais reportée, était désormais annulée.
Une source proche des discussions a précisé que Livni avait justifié l'annulation des libérations par les demandes d'adhésion à 15 accords et traités internationaux signées mardi soir par le président palestinien Mahmoud Abbas, alors que, selon ses prétentions, «le gouvernement israélien s'apprêtait à honorer son engagement».
Les dirigeants palestiniens avaient au contraire fait valoir que le non-respect de la date fixée et l'exigence supplémentaire d'«Israël» d'une prolongation des pourparlers au-delà de l'échéance du 29 avril pour relâcher ces prisonniers les déliaient de leur obligation de s'abstenir de démarches auprès de la communauté internationale.
Selon l'accord conclu en juillet sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry, «Israël» s'était engagé à libérer en quatre phases 104 prisonniers incarcérés avant les accords d'Oslo de 1993, dont les trois premiers groupes ont été relâchés.
Source: agences et rédaction
Des sources à la Maison Blanche et des responsables diplomatiques américains, cités vendredi par le Washington Post, expliquent que les Etats-Unis sont inquiets que Kerry investisse trop d’efforts dans des négociations stériles au détriment d’autres sujets internationaux de premier plan.
«Le moment viendra où il devra s’exprimer publiquement et accepter l’échec», aurait confié un responsable, ajoutant que Kerry devrait «réduire le volume et voir comment les choses se déroulent» pour l’instant.
Ces déclarations sont les premières indiquant que Washington est sur le point d’admettre la fin des négociations, malgré des tentatives ces derniers jours pour tempérer les mesures prises par les deux camps, qui semblent conduire les négociations à un point de non-retour.
Jeudi soir, la porte-parole du Département d’État américain Marie Harf a précisé que les deux parties étaient toujours d’accord pour poursuivre les discussions.
«Aucune des parties n’a indiqué vouloir quitter les négociations. Les deux camps ont indiqué vouloir trouver un chemin pour aller de l’avant», a-t-elle affirmé devant des journalistes.
Alors que les négociations semblaient sur le point de s’écrouler la semaine dernière, Kerry se serait entretenu plusieurs fois avec la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice.
Si la Maison Blanche a donné une marge de manœuvre à Kerry pour la gestion du processus, le président Barack Obama estimerait désormais que les Etats-Unis sont «allés aussi loin que possible», révèle le Washington Post.
«Les conditions doivent changer radicalement»
Pour les Palestiniens, cette annulation montre que «les conditions de toutes futures négociations doivent changer radicalement», a déclaré jeudi à l'AFP un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo.
«Nous ne sommes pas surpris par la décision israélienne d'annuler la libération des prisonniers d'avant les accords d'Oslo de 1993. Israël a l'habitude de se dérober aux accords et ententes qu'il a signés», a affirmé M. Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP.
«C'est la raison pour laquelle les conditions de toutes futures négociations doivent changer radicalement», a-t-il affirmé, dénonçant une «politique constante de chantage et de pressions».
«Israël veut des négociations sans sérieux et sans base pour gagner du temps afin d'augmenter et étendre la colonisation», a accusé le dirigeant palestinien.
Lors d'une rencontre qui a duré jusqu'à l'aube de jeudi entre négociateurs en présence des médiateurs américains, la chef de la délégation israélienne Tzipi Livni a informé son homologue palestinien Saëb Erakat que la libération d'un quatrième contingent de prisonniers, prévue le 29 mars mais reportée, était désormais annulée.
Une source proche des discussions a précisé que Livni avait justifié l'annulation des libérations par les demandes d'adhésion à 15 accords et traités internationaux signées mardi soir par le président palestinien Mahmoud Abbas, alors que, selon ses prétentions, «le gouvernement israélien s'apprêtait à honorer son engagement».
Les dirigeants palestiniens avaient au contraire fait valoir que le non-respect de la date fixée et l'exigence supplémentaire d'«Israël» d'une prolongation des pourparlers au-delà de l'échéance du 29 avril pour relâcher ces prisonniers les déliaient de leur obligation de s'abstenir de démarches auprès de la communauté internationale.
Selon l'accord conclu en juillet sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry, «Israël» s'était engagé à libérer en quatre phases 104 prisonniers incarcérés avant les accords d'Oslo de 1993, dont les trois premiers groupes ont été relâchés.
Source: agences et rédaction