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«Israël» délimite ses «frontières maritimes»…Le Liban absent!

«Israël» délimite ses «frontières maritimes»…Le Liban absent!
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  L'équipe du site

L’entité sioniste a décidé un tracé unilatéral de ses frontières maritimes avec le Liban, en dépit du différend entre les deux parties et la discussion du dossier aux Nations Unies. Certains ont mis en garde contre les répercussions d’une telle décision sur la sécurité dans la région, comme a indiqué ce samedi, le journal israélien «Yediot Ahronot».

Ce quotidien a indiqué dans un article que le ministère de la Justice, et au terme d’un retard de plusieurs années, a distribué cette semaine un nouveau projet de loi sur les frontières de la soi-disant «zone économique exclusive d’Israël» (ZEE).«Israël» délimite ses «frontières maritimes»…Le Liban absent!

Le projet de loi précité délimite les zones maritimes dans lesquelles l’ennemi détient le droit exclusif d’explorer le pétrole, le gaz et les ressources naturelles. Comme il est désormais connu, «Tel Aviv» s’était mis d’accord avec Chypre à propos de ce tracé.

«Yediot Ahronot» a précisé que le litige entre le Liban et «Israël» concerne une zone de 850 km de superficie. Il a noté que selon le Liban, l’entité sioniste a donné de permis aux compagnies, pour la prospection du pétrole et du gaz, dans les blocs maritimes nommés «Alwan» et «Rot», qui se trouvent dans la zone économique exclusive du Liban.

Le journal a cité des sources israéliennes qui protestent contre la déclaration faite dernièrement par le Liban sur la prospection du gaz dans plusieurs régions. Selon ces sources, plusieurs de ces régions se trouvent dans les «frontières israéliennes».

«Israël ne permettra à aucune compagnie pétrolière représentant le Liban d’y pénétrer», a ajouté le quotidien israélien.

Ce tracé «ne changera guère l’équation»

Au Liban, le président de la République, Michel Sleiman, a affirmé par l’intermédiaire de ses adjoints au quotidien As-Safir, que «toute mesure israélienne unilatérale ne sera pas prise en compte par le Liban, si le tracé ne se fait selon les règles internationales». La riposte serait comme avait proposé le président dans «la stratégie nationale globale de défense». Selon les sources présidentielles, l’agression israélienne doit inciter les Libanais à s’unifier et à finaliser les échéances, notamment la mise en place du gouvernement.

Le président de la Chambre, Nabih Berri, a pour sa part estimé que «le tracé par Israël de ses frontières maritimes ne changera guère l’équation». Il a affirmé que «les Nations-Unies doivent tracer une ligne blanche dans la mer, comme celle bleue tracée sur la terre». D’après M. Berri, les frontières maritimes sont englobées par la résolution internationale 1701. «Si L’ONU n’était pas concernée par les frontières maritimes, pourquoi fait elle circuler des équipes maritimes relevant de la Finul?», s’est-il interrogé.

Le premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a affirmé à As-Safir que le Liban était attaché aux frontières de sa zone économique exclusive, comme dispose le décret 6433,«Israël» délimite ses «frontières maritimes»…Le Liban absent!
publié le 1-10-2011. M. Mikati a jugé que «la démarche israélienne constituait un défi pour la médiation américaine entre le Liban et Israël». Il a mis en garde contre l’escalade qui pourrait résulter de cette démarche. «Nous demandons aux Etats-Unis et aux Nations Unies de prendre les mesures nécessaires pour prévenir les périls», a-t-il dit.

De son côté, le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Gebran Bassil, a affirmé au quotidien libanais que le tracé israélien n’engage point le Liban. «Ce tracé ne revêt aucune valeur. Israël viole nos frontières sur le papier, mais nous ne lui permettrons pas de violer nos droits. Notre arme serait de débuter la prospection et l’exploitation de nos ressources», a-t-il souligné.

Le chef du bloc parlementaire de la Fidélité à la Résistance, le député Mohammad Raad, a pour sa part indiqué à As-Safir que «l’escalade israélienne illustre l’insistance de l’ennemi à agresser nos eaux territoriales et à accaparer la zone économique exclusive. L’ennemi n’aurait osé une telle agression, sans la politique des concessions gratuites, adoptée par l’ex-premier ministre Fouad Siniora, lors de ses négociations en Chypre autour du tracé des frontières maritimes du Liban». M. Raad a appelé à une mobilisation nationale pour protéger la souveraineté du Liban, au lieu de se limiter aux déclarations et aux théories. «La diplomatie ne suffit pas à elle seule pour interdire l’agression. Le Liban possède la possibilité de la dissuasion, ce qui permet l’Etat d’agir fermement et de remplir ses devoirs».

Le ministre des Affaires Etrangères, Adnane Mansour, a dans le même contexte noté qu’«Israël provoquait une crise». « La confrontation peut être menée par les moyens diplomatiques, politiques, mais aussi par la résistance», a-t-il affirmé.

Il convient de noter que des négociations indirectes se sont déroulées dans les dernières années entre le Liban et l’entité sioniste, sous l’égide des Nations-Unies et des Etats Unis, dans une tentative de parvenir à une solution autour de la zone controversée, et ce avant qu’«Israël» ne décide d’avancer le projet de loi relatif à délimitation unilatérale de la zone économique exclusive.

Source: Divers, traduit par l'équipe du site

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