Images aériennes et blocage des télécommunications, «Israël» intervient dans les batailles de Ghouta
Les batailles déchainées subitement, vendredi dernier, contre les postes avancés de l’armée syrienne dans la Ghouta-est, seraient la première bataille à laquelle les israéliens ont participé effectivement, aux côtés d’une partie du conflit.
Selon plusieurs sources concordantes, les Israéliens auraient fourni des cartes et des images aériennes des postes de l’armée syrienne aux agresseurs en provenance de la Jordanie, sous le commandement conjoint des services de Renseignements saoudiens, américains et israéliens.
Mais la contribution israélienne dans la bataille de la Ghouta a été le pilier de cette opération militaire.
Selon les informations sécuritaires, les Israéliens ont réussi, avant le lancement de la première offensive, à bloquer le système des télécommunications du quatrième contingent de la garde républicaine, des unités d’élite du Hezbollah et des forces irakiennes d’«Abou Fadel El-Abbas», présents dans la région.
Dans les premières heures de l’offensive, les israéliens ont utilisé les moyens du black-out électronique. Ils ont réussi à brouiller les télécommunications sans fil entre les unités de l’armée syrienne et leurs alliés, à la première ligne de défense. Cette dernière a été rapidement violée ce qui a abouti à la chute de sept villages et fermes dans la région al-Marje dans les mains des rebelles.
Il est désormais connu que le quatrième contingent posté dans cette région a perdu la communication avec son commandement. Certaines de ses unités ont protégé les lignes de retrait des soldats qui se retiraient vers la seconde ligne de défense afin d’empêcher l’avancée des rebelles vers leur objectif stratégique, à Oteiba, laquelle représente l’entrée de la Ghouta-est et la clé du siège imposé autour de la zone.
L’offensive a réussi à isoler les unités de la garde républicaine et de la brigade Abou Fadel el-Abbas, les unes des autres, lesquelles ont perdu plusieurs de leurs membres.
Les renforts envoyés à al-Marje ont réussi à récupérer la majorité des postes et des barrages envahis par les rebelles et à rétablir les lignes de défense et les communications entre les différents groupes combattant aux côtés de l’armée. De ce fait, le Hezbollah est parvenu à récupérer un groupe de sept combattants de ses forces d’élite, que l’opposition avait annoncé avoir tué. Le soi-disant Observatoire syrien pour les droits de L’homme (OSDH) a affirmé que ces combattants du Hezbollah étaient parvenus à reprendre la communication avec leur commandement.
Des experts militaires affirment que l’opération du blocage des télécommunications dans la Ghouta porte incontestablement les empreintes des dispositifs électroniques israéliens, bien connus par le Hezbollah et l’armée syrienne.
Le Hezbollah entreprend de protéger ses réseaux de télécommunications en préservant ses propres réseaux de câbles qui peuvent difficilement être violés ou bloqués.
L’offensive supervisée par une chambre d’opération américano-saoudienne commune en Jordanie, a été caractérisée par l’absence des combattants de «l’Etat Islamique de l’Irak et du Levant» (EIIL), lesquels ont été écartés de l’opération à la demande des Américains, afin de préserver la nature secrète et d’éviter la stratégie de «l’EIIL», portant sur les attentats suicides, ce qui priverait les agresseurs du facteur de la surprise.
Il s’est avéré que les agresseurs ont compté sur les expertises israéliennes en matière de brouillage des télécommunications afin d’avancer rapidement vers la première ligne de défense de l’armée syrienne, et ont renoncé aux attentats de kamikazes, relevant de «l’EIIL» ou du «front Al-Nosra».
Les combattants de «l’EIIL» ne sont intervenus dans la bataille que le jour suivant, après que l’armée syrienne eut contenu la première étape de l’offensive. Dans ce moment, des forces supplémentaires des combattants d’élite du Hezbollah ont lancé une contre-offensive, aux côtés de l’armée syrienne. Une bataille qui se poursuit jusqu’à l'heure actuelle.
Des groupes des sept factions du «Front islamique», contrôlé par le chef des Renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, via son allié commandant de «l’Armée de l’Islam», Zahran Allouch, avaient rejoint les files des rebelles en provenance du territoire jordanien.
Des sources arabes ont indiqué que les Jordaniens avaient véhiculé des informations sur l’agression, en cours de préparation, à la partie syrienne, sachant que les autorités jordaniennes avaient subi de grandes pressions saoudiennes pour permettre au grand nombre de rebelles de lancer leur offensive à partir du territoire du royaume, via le désert syrien vers la Ghouta, dans une opération stratégique visant à briser le siège autour de cette région stratégique.
Cependant, l’intervention israélienne n’a rien changé dans le déroulement des combats. Mais ce fut un indice sur le début d’une nouvelle phase dans le conflit, qui contraint l’émir Bandar et les Saoudiens à aller loin dans leurs choix pour tenter de modifier les cartes militaires et empêcher le règlement politique à tout prix, même si ceci nécessite le recours aux expertises israéliennes.
Le recours par Bandar aux expertises israéliennes, en face du Hezbollah et de l’armée syrienne, suscite des interrogations sur la coordination saoudienne avec «Israël» sur la scène syrienne. Ce fait montre de même, la course avec le temps entreprise par Bandar afin de bénéficier du délai ouvert jusqu’à la tenue de la conférence de Genève 2, prévue le 22 janvier et ce pour modifier les équilibres militaires, toujours en faveur du régime syrien.
Les résultats des opérations militaires ne sont pas encore clairs. Mais huit des commandants des brigades «Habib Moustapha» ont été tués dans la première vague de l’offensive. La «brigade de l’Islam» a perdu plus de 50 combattants dans le premier jour. Plus de 20 combattants saoudiens sont tombés ce même jour. Des sources concordantes estiment à 400 les combattants tués dans les rangs des agresseurs, en deux jours.
Article paru le 30 novembre dans le quotidien As-Safir, traduit par l'équipe du site
Selon plusieurs sources concordantes, les Israéliens auraient fourni des cartes et des images aériennes des postes de l’armée syrienne aux agresseurs en provenance de la Jordanie, sous le commandement conjoint des services de Renseignements saoudiens, américains et israéliens.
Mais la contribution israélienne dans la bataille de la Ghouta a été le pilier de cette opération militaire.
Selon les informations sécuritaires, les Israéliens ont réussi, avant le lancement de la première offensive, à bloquer le système des télécommunications du quatrième contingent de la garde républicaine, des unités d’élite du Hezbollah et des forces irakiennes d’«Abou Fadel El-Abbas», présents dans la région.
Dans les premières heures de l’offensive, les israéliens ont utilisé les moyens du black-out électronique. Ils ont réussi à brouiller les télécommunications sans fil entre les unités de l’armée syrienne et leurs alliés, à la première ligne de défense. Cette dernière a été rapidement violée ce qui a abouti à la chute de sept villages et fermes dans la région al-Marje dans les mains des rebelles.
Il est désormais connu que le quatrième contingent posté dans cette région a perdu la communication avec son commandement. Certaines de ses unités ont protégé les lignes de retrait des soldats qui se retiraient vers la seconde ligne de défense afin d’empêcher l’avancée des rebelles vers leur objectif stratégique, à Oteiba, laquelle représente l’entrée de la Ghouta-est et la clé du siège imposé autour de la zone.
L’offensive a réussi à isoler les unités de la garde républicaine et de la brigade Abou Fadel el-Abbas, les unes des autres, lesquelles ont perdu plusieurs de leurs membres.
Les renforts envoyés à al-Marje ont réussi à récupérer la majorité des postes et des barrages envahis par les rebelles et à rétablir les lignes de défense et les communications entre les différents groupes combattant aux côtés de l’armée. De ce fait, le Hezbollah est parvenu à récupérer un groupe de sept combattants de ses forces d’élite, que l’opposition avait annoncé avoir tué. Le soi-disant Observatoire syrien pour les droits de L’homme (OSDH) a affirmé que ces combattants du Hezbollah étaient parvenus à reprendre la communication avec leur commandement.
Des experts militaires affirment que l’opération du blocage des télécommunications dans la Ghouta porte incontestablement les empreintes des dispositifs électroniques israéliens, bien connus par le Hezbollah et l’armée syrienne.
Le Hezbollah entreprend de protéger ses réseaux de télécommunications en préservant ses propres réseaux de câbles qui peuvent difficilement être violés ou bloqués.
L’offensive supervisée par une chambre d’opération américano-saoudienne commune en Jordanie, a été caractérisée par l’absence des combattants de «l’Etat Islamique de l’Irak et du Levant» (EIIL), lesquels ont été écartés de l’opération à la demande des Américains, afin de préserver la nature secrète et d’éviter la stratégie de «l’EIIL», portant sur les attentats suicides, ce qui priverait les agresseurs du facteur de la surprise.
Il s’est avéré que les agresseurs ont compté sur les expertises israéliennes en matière de brouillage des télécommunications afin d’avancer rapidement vers la première ligne de défense de l’armée syrienne, et ont renoncé aux attentats de kamikazes, relevant de «l’EIIL» ou du «front Al-Nosra».
Les combattants de «l’EIIL» ne sont intervenus dans la bataille que le jour suivant, après que l’armée syrienne eut contenu la première étape de l’offensive. Dans ce moment, des forces supplémentaires des combattants d’élite du Hezbollah ont lancé une contre-offensive, aux côtés de l’armée syrienne. Une bataille qui se poursuit jusqu’à l'heure actuelle.
Des groupes des sept factions du «Front islamique», contrôlé par le chef des Renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, via son allié commandant de «l’Armée de l’Islam», Zahran Allouch, avaient rejoint les files des rebelles en provenance du territoire jordanien.
Des sources arabes ont indiqué que les Jordaniens avaient véhiculé des informations sur l’agression, en cours de préparation, à la partie syrienne, sachant que les autorités jordaniennes avaient subi de grandes pressions saoudiennes pour permettre au grand nombre de rebelles de lancer leur offensive à partir du territoire du royaume, via le désert syrien vers la Ghouta, dans une opération stratégique visant à briser le siège autour de cette région stratégique.
Cependant, l’intervention israélienne n’a rien changé dans le déroulement des combats. Mais ce fut un indice sur le début d’une nouvelle phase dans le conflit, qui contraint l’émir Bandar et les Saoudiens à aller loin dans leurs choix pour tenter de modifier les cartes militaires et empêcher le règlement politique à tout prix, même si ceci nécessite le recours aux expertises israéliennes.
Le recours par Bandar aux expertises israéliennes, en face du Hezbollah et de l’armée syrienne, suscite des interrogations sur la coordination saoudienne avec «Israël» sur la scène syrienne. Ce fait montre de même, la course avec le temps entreprise par Bandar afin de bénéficier du délai ouvert jusqu’à la tenue de la conférence de Genève 2, prévue le 22 janvier et ce pour modifier les équilibres militaires, toujours en faveur du régime syrien.
Les résultats des opérations militaires ne sont pas encore clairs. Mais huit des commandants des brigades «Habib Moustapha» ont été tués dans la première vague de l’offensive. La «brigade de l’Islam» a perdu plus de 50 combattants dans le premier jour. Plus de 20 combattants saoudiens sont tombés ce même jour. Des sources concordantes estiment à 400 les combattants tués dans les rangs des agresseurs, en deux jours.
Article paru le 30 novembre dans le quotidien As-Safir, traduit par l'équipe du site