L’attentat de mardi, premier fruit de la coopération entre Riyad et «Tel-Aviv»
Des sources diplomatiques arabes à Beyrouth ont souligné que le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a insisté à exprimer en personne la colère de son pays contre le double attentat qui a visé l'ambassade d'Iran à Beyrouth. M. Kerry a sciemment voulu hausser le ton contre les parties responsables de cette attaque pour deux raisons: 1-Selon des sources proches du chef de la diplomatie américaine, M. Kerry estime que ce double attentat est dirigé, entre autres, contre ses efforts visant à faire réussir les négociations entre l'Iran et le Groupe 5+1 sur le dossier nucléaire. 2-Si les Saoudiens sont liés à cette attaque, cela constituerait une réponse insultante à la demande qu'il a formulée lors de sa visite à Riyad, et qui consiste à ce que l'opposition du royaume au rôle iranien dans la région et à la participation du Hezbollah aux combats en Syrie, se limite aux pressions politiques. M. Kerry a prié l'Arabie saoudite d'éviter toute action sécuritaire, notamment au Liban, où Washington souhaite préserver un minimum de stabilité.
Dans ce contexte, des sources bien informées ont souligné que les réactions saoudiennes aux attentats qui ont frappé la banlieue sud et l'ambassade d'Iran sonnaient comme une signature politique et pas nécessairement opérationnelle. Le royaume a voulu exprimer sa compréhension vis-à-vis des objectifs des auteurs des attentats. Après l'explosion de Bir al-Abed, Riyad a gardé le silence. Après celle de Roueiss, il a fait paraitre un communiqué ambigu, en établissant un lien entre l'attentat et la participation du Hezbollah aux combats en Syrie.
Par ailleurs, des renseignements recueillis avant le double attentat de mardi dernier ont montré l'existence d'un plan d'Al-Qaïda visant à intensifier les attaques terroristes au Liban. La découverte de la voiture de Maamoura, bourrée de 300 kilogrammes d'explosifs, a confirmé ces informations. Cela prouve que les parties qui se tiennent derrière Al-Qaïda sont déterminées à porter l'escalade à son paroxysme. Le mois dernier, des Libanais et de Syriens, portant des ceintures d'explosifs, ont été arrêtés près de la localité de Haoche Hreimé, dans la Békaa.
La conclusion des évaluations diplomatiques parvenues à Beyrouth ces dernières heures souligne que le seul fait d'introduire au Liban des ceintures d'explosifs et des kamikazes prouve que le pays est entré dans une nouvelle phase de danger. Ce qui démontre que la confrontation entre Riyad et «Tel-Aviv» d'un côté, l'Iran de l'autre, a atteint des niveaux inégalés. Les analyses avancent deux hypothèses: 1- «Israël» est entré en scène, profitant du conflit entre Riyad et Téhéran, pour frapper son coup contre l'ambassade d'Iran, 2-Ce double attentat est le premier fruit de la coopération entre l'Arabie saoudite et l'entité sioniste.
Cette coopération prouve que les relations saoudo-israéliennes sont passées du stade de la convergence d'intérêts à la convergence stratégique, traduite par un accord secret sont les principaux points sont les suivants:
- Coopération politique pour faire échouer les négociations irano-américaines.
- Coopération au niveau des renseignements contre le Hezbollah.
- L'Arabie saoudite autorise «Israël» à utiliser son espace aérien pour frapper l'Iran.
Article paru le 22 novembre 2013 dans le quotidien libanais Al-Akhbar, traduit par Mediarama
Dans ce contexte, des sources bien informées ont souligné que les réactions saoudiennes aux attentats qui ont frappé la banlieue sud et l'ambassade d'Iran sonnaient comme une signature politique et pas nécessairement opérationnelle. Le royaume a voulu exprimer sa compréhension vis-à-vis des objectifs des auteurs des attentats. Après l'explosion de Bir al-Abed, Riyad a gardé le silence. Après celle de Roueiss, il a fait paraitre un communiqué ambigu, en établissant un lien entre l'attentat et la participation du Hezbollah aux combats en Syrie.
Par ailleurs, des renseignements recueillis avant le double attentat de mardi dernier ont montré l'existence d'un plan d'Al-Qaïda visant à intensifier les attaques terroristes au Liban. La découverte de la voiture de Maamoura, bourrée de 300 kilogrammes d'explosifs, a confirmé ces informations. Cela prouve que les parties qui se tiennent derrière Al-Qaïda sont déterminées à porter l'escalade à son paroxysme. Le mois dernier, des Libanais et de Syriens, portant des ceintures d'explosifs, ont été arrêtés près de la localité de Haoche Hreimé, dans la Békaa.
La conclusion des évaluations diplomatiques parvenues à Beyrouth ces dernières heures souligne que le seul fait d'introduire au Liban des ceintures d'explosifs et des kamikazes prouve que le pays est entré dans une nouvelle phase de danger. Ce qui démontre que la confrontation entre Riyad et «Tel-Aviv» d'un côté, l'Iran de l'autre, a atteint des niveaux inégalés. Les analyses avancent deux hypothèses: 1- «Israël» est entré en scène, profitant du conflit entre Riyad et Téhéran, pour frapper son coup contre l'ambassade d'Iran, 2-Ce double attentat est le premier fruit de la coopération entre l'Arabie saoudite et l'entité sioniste.
Cette coopération prouve que les relations saoudo-israéliennes sont passées du stade de la convergence d'intérêts à la convergence stratégique, traduite par un accord secret sont les principaux points sont les suivants:
- Coopération politique pour faire échouer les négociations irano-américaines.
- Coopération au niveau des renseignements contre le Hezbollah.
- L'Arabie saoudite autorise «Israël» à utiliser son espace aérien pour frapper l'Iran.
Article paru le 22 novembre 2013 dans le quotidien libanais Al-Akhbar, traduit par Mediarama