Près de 100.000 terroristes en Syrie, venus de 83 pays
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Selon une étude conduite en septembre par l'institut britannique de défense IHS Jane's, des extrémistes membres de groupes pro Al-Qaïda forment près de la moitié des forces rebelles qui combattent le pouvoir syrien.
Cette analyse, publiée dans son intégralité la semaine dernière par le Daily Telegraph, estime à quelque 100.000 le nombre de rebelles engagés dans le combat contre l’armée syrienne.
Ces combattants, venus de 83 pays dont tous les pays arabes -à l’exception de Djibouti-, se sont divisés en près de 1.000 groupes différents depuis que la guerre a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Les experts du IHS Jane's estiment que quelque 10.000 d'entre eux sont des «djihadistes» combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda et 30.000 à 35.000 autres sont des membres de groupes extrémistes, différents des «djihadistes» car uniquement centrés sur le combat en Syrie.
Carla del Ponte, membre de la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie, a jugé «crédible» le chiffre donné dans cette étude. «C'est absolument crédible. Moi, je dirai même un petit peu plus», a assuré Carla del Ponte le lendemain de la publication des extraits de l’étude IHS Jane's.
Cette étude a été basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement.
Selon une étude conduite en septembre par l'institut britannique de défense IHS Jane's, des extrémistes membres de groupes pro Al-Qaïda forment près de la moitié des forces rebelles qui combattent le pouvoir syrien.
Cette analyse, publiée dans son intégralité la semaine dernière par le Daily Telegraph, estime à quelque 100.000 le nombre de rebelles engagés dans le combat contre l’armée syrienne.
Ces combattants, venus de 83 pays dont tous les pays arabes -à l’exception de Djibouti-, se sont divisés en près de 1.000 groupes différents depuis que la guerre a éclaté il y a deux ans et demi en Syrie, selon cette étude.
Les experts du IHS Jane's estiment que quelque 10.000 d'entre eux sont des «djihadistes» combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda et 30.000 à 35.000 autres sont des membres de groupes extrémistes, différents des «djihadistes» car uniquement centrés sur le combat en Syrie.
Carla del Ponte, membre de la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie, a jugé «crédible» le chiffre donné dans cette étude. «C'est absolument crédible. Moi, je dirai même un petit peu plus», a assuré Carla del Ponte le lendemain de la publication des extraits de l’étude IHS Jane's.
Cette étude a été basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement.