Le vendredi de Khaled Daher
Par Wafiq Kanso
C'est le vendredi de Khaled Daher. Laissons à part la chaine télévisée du Futur dépourvue de tout professionnalisme dans la couverture des faits, tout comme la presse jaune. Laissons à part le député Mohammad Kabbara et ses analyses, «le cheikh» Mouin Merhebi et le reste des dignitaires religieux de Tripoli, Chahhal, Baroud et Dekmak.
Ne parlons pas des «Tweets» de l'ancien premier ministre Saad Hariri, ayant déploré un pays en voie de destruction. Ignorons de même les allusions faites par le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, lequel excelle dans le jeu de mots.
Seul Khaled Daher était un «une super star» vendredi dernier.
Cet homme, interviewé par plusieurs chaînes télévisées, semblait «satisfait» dans une certaine mesure, par «la confirmation» de la justesse de ses opinions.
Le député de Akkar est apparu vendredi comme un Archimède.
«Euréka...Euréka» a-t-il clamé avec enthousiasme. «L'attentat de Roueiss est préparé par le
Hezbollah afin de frapper le reste du Liban».
Comme s'il disait que quelqu'un a tué ses propres fils pour bénéficier de l'argent de l'assurance. Le Hezbollah a fait sauter son propre milieu pour avoir le prétexte de «viser les Sunnites» plus tard.
La mise en garde lancée par le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, contre un péril qui menace tous les Libanais, s'est transformée, selon Khaled Daher, à une menace contre ces Libanais.
Selon «les néo-révolutionnaires», ces anciens subalternes des services de renseignements syriens, les deux explosions de Tripoli sont l'œuvre du Hezbollah dans le but de détourner les regards «du grand crime commis en Syrie». Ce même crime pour lequel le fameux député n'a ménagé aucun effort, (envoie de lait et de couverture) pour l'alimenter.
Archimède a découvert sa célèbre théorie aux toilettes. Non loin de ce contexte infects, Khaled Daher, indomptable, campe sur ses positions provocantes, attisant les haines confessionnelles. Cet homme, au comble de la frénésie, n'a trouvé aucun terme consensuel à prononcer. Le héros du massacre de Halba en mai 2007, a exploité les attentats de Tripoli jusqu'au bout. Jusqu'à la lie.
Lorsque Archimède a découvert la loi de flottabilité, il est sorti nu de son bain, en criant «Euréka...Euréka» (J'ai trouvé). Il a compris que tout corps plongé dans un liquide, subit, de la part de celui-ci, une poussée exercée du bas vers le haut et égale, en intensité, au poids du volume de liquide déplacé.
Ce célèbre principe illustre l'état de Khaled Daher : la légèreté de ce député milicien augmente progressivement selon le volume du sang innocent versé.
Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar le 24 août, traduit par l'équipe du site
C'est le vendredi de Khaled Daher. Laissons à part la chaine télévisée du Futur dépourvue de tout professionnalisme dans la couverture des faits, tout comme la presse jaune. Laissons à part le député Mohammad Kabbara et ses analyses, «le cheikh» Mouin Merhebi et le reste des dignitaires religieux de Tripoli, Chahhal, Baroud et Dekmak.
Ne parlons pas des «Tweets» de l'ancien premier ministre Saad Hariri, ayant déploré un pays en voie de destruction. Ignorons de même les allusions faites par le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, lequel excelle dans le jeu de mots.
Seul Khaled Daher était un «une super star» vendredi dernier.
Cet homme, interviewé par plusieurs chaînes télévisées, semblait «satisfait» dans une certaine mesure, par «la confirmation» de la justesse de ses opinions.
Le député de Akkar est apparu vendredi comme un Archimède.
«Euréka...Euréka» a-t-il clamé avec enthousiasme. «L'attentat de Roueiss est préparé par le
Hezbollah afin de frapper le reste du Liban».Comme s'il disait que quelqu'un a tué ses propres fils pour bénéficier de l'argent de l'assurance. Le Hezbollah a fait sauter son propre milieu pour avoir le prétexte de «viser les Sunnites» plus tard.
La mise en garde lancée par le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, contre un péril qui menace tous les Libanais, s'est transformée, selon Khaled Daher, à une menace contre ces Libanais.
Selon «les néo-révolutionnaires», ces anciens subalternes des services de renseignements syriens, les deux explosions de Tripoli sont l'œuvre du Hezbollah dans le but de détourner les regards «du grand crime commis en Syrie». Ce même crime pour lequel le fameux député n'a ménagé aucun effort, (envoie de lait et de couverture) pour l'alimenter.
Archimède a découvert sa célèbre théorie aux toilettes. Non loin de ce contexte infects, Khaled Daher, indomptable, campe sur ses positions provocantes, attisant les haines confessionnelles. Cet homme, au comble de la frénésie, n'a trouvé aucun terme consensuel à prononcer. Le héros du massacre de Halba en mai 2007, a exploité les attentats de Tripoli jusqu'au bout. Jusqu'à la lie.
Lorsque Archimède a découvert la loi de flottabilité, il est sorti nu de son bain, en criant «Euréka...Euréka» (J'ai trouvé). Il a compris que tout corps plongé dans un liquide, subit, de la part de celui-ci, une poussée exercée du bas vers le haut et égale, en intensité, au poids du volume de liquide déplacé.
Ce célèbre principe illustre l'état de Khaled Daher : la légèreté de ce député milicien augmente progressivement selon le volume du sang innocent versé.
Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar le 24 août, traduit par l'équipe du site
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