A Dahiya, la vie vaincra la mort
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Comme un phénix, la Dahiya renaît toujours de ses cendres…
La machine de terrorisme qui n’a pu briser la volonté du peuple de la Résistance en juillet 2006, n’en arrive jamais, malgré tous les massacres et les blessures. C’était le message d’un jeune couple qui a décidé de se marier dans la zone de la déflagration, à Roueiss.
Ali Alaeddine et Fatima Ajrouch se sont dit «oui» sur les décombres de Roueiss, trois jours seulement après l’attentat terroriste, pour insister que «la vie vaincra la mort».
«Nous n’avons peur de rien et de personne», ont affirmé les jeunes mariés aux journalistes présents sur place, mettant en échec -comme tous les habitants de la Banlieue sud de Beyrouth- les plans visant à les fléchir et les pousser à renoncer à la voie de la Résistance.
Des dizaines d’habitants sont descendus dans les rues pour les accueillir avec des jets de riz et des youyous alors qu’ils traversaient le quartier endommagé.
«A vos ordres Nasrallah!», a scandé la foule exprimant leur soutien au secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, et dénonçant également les takfiristes qu’elle accuse d’être à l’origine de cette explosion criminelle.
Jeudi 16 août, un attentat à la voiture piégée a secoué la Banlieue sud de Beyrouth, dans le quartier de Roueiss, faisant un lourd bilan humain (environ 24 martyrs et 350 blessés) et matériel.
Pour rendre hommage aux victimes, Fatima et Ali ont déposé un bouquet de fleurs blanches sur le cratère creusé par l’explosion.