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Mouallem: Inutile pour l’opposition d’aller à Genève si elle veut le départ d’Assad

Mouallem: Inutile pour l’opposition d’aller à Genève si elle veut le départ d’Assad
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Le régime du président Bachar el-Assad ne compte pas remettre le pouvoir lors de la Conférence de Genève, prévue en principe dans les prochains mois, a affirmé lundi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

«Nous n'allons pas à Genève pour remettre le pouvoir à l'autre partie (..) mais pour établir un véritable partenariat et un large gouvernement d'union nationale qui comprendrait desMouallem: Inutile pour l’opposition d’aller à Genève si elle veut le départ d’Assad 
représentants de toutes les catégories du peuple», a déclaré le ministre, lors d'une conférence de presse.

«Si la condition est que le président Assad démissionne, ne prenez pas la peine de participer (à Genève). Le président Assad ne démissionnera pas», a martelé M. Mouallem à l'intention de l'opposition syrienne.

Le chef de la diplomatie syrienne a indiqué que la décision d'armer les rebelles va prolonger le conflit.

Et de souligner: «L'armement va entraver la conférence (de paix) de Genève. Cela va faire durer la crise, cela va encourager les terroristes à commettre plus de crimes (...)».

«A chaque fois que l'armée (syrienne) libère un village (...), ils (les pays occidentaux) disent qu'il y a un déséquilibre (de forces) et qu'il faut armer l'opposition», a poursuivi M. Mouallem, affirmant qu'il avait de «grands doutes sur les intentions» des pays occidentaux qui veulent armer l'opposition syrienne pour «rééquilibrer les forces sur le terrain».

Samedi, les onze pays du groupe des soi-disant «Amis de la Syrie», dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont décidé d'intensifier leur aide à la rébellion syrienne «pour lui redonner l'avantage sur le terrain face à l'armée» avant la tenue d'une conférence de paix à Genève.

Selon M. Mouallem, les affrontements entre l'armée libanaise et les miliciens du cheikh salafiste Ahmad el-Assir à Saïda, au Liban-Sud, sont le résultat de cette conférence, qui s'est tenue à Doha ce week-end, et de leur décision d'armer l'opposition.

«Ce qui se passe à Saïda est l'un des résultats des décisions prises à Doha», a-t-il souligné.

Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, qui soutient activement l'opposition syrienne, a affirmé samedi que les participants à la réunion de Doha avaient pris «des décisions secrètes» pour modifier l'équilibre des forces sur le terrain. Cheikh Hamad a indiqué que neuf des onze pays participants étaient d'accord sur l'apport d'aide militaire à la soi-disant «Armée Syrienne Libre» (ASL). Selon des sources diplomatiques, les deux Etats réservés seraient l'Allemagne et l'Italie.

Source: agences et rédaction

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