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Les rebelles affirment avoir reçu récemment des «armes modernes»

Les rebelles affirment avoir reçu récemment des «armes modernes»
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Les rebelles en Syrie ont reçu récemment, de part de pays soutenant l'opposition, des quantités d'armes «modernes» susceptibles de «changer le cours de la bataille» contre l’armée syrienne, a rapporté un porte-parole de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL).

«Nous avons reçu des quantités d'armes modernes, dont certaines que nous avons réclaméesLes rebelles affirment avoir reçu récemment des «armes modernes»
et dont nous estimons qu'elles vont changer le cours de la bataille sur le terrain», a dit Louaï Moqdad.

Et d’ajouter: «Nous avons commencé à les distribuer sur les fronts, elles seront entre les mains d'officiers professionnels et de combattants de l'ASL».

Moqdad n'a pas précisé le type d'armes fournies, mais a rappelé que la rébellion a réclamé un «arsenal de dissuasion».

Jeudi, il avait évoqué notamment des missiles sol-air à courte portée MANPAD, des missiles antichars, des mortiers, des munitions.

«Ces armes seront rassemblées après la chute du régime, nous avons pris cet engagement auprès des pays frères et amis» qui ont fourni ces armes, a-t-il prétendu.

Cette annonce intervient à la veille d'une réunion du groupe des soi-disant «Amis de la Syrie» à Doha pour coordonner l'aide, y compris militaire, à apporter à la rébellion.

Les «Amis de la Syrie» tombent de cent à onze

Lors de leurs premières réunions, il y a près de deux ans, ces «Amis de la Syrie» réunissaientLes rebelles affirment avoir reçu récemment des «armes modernes»
plus de 120 pays et organisations internationales.

Aujourd’hui, leur nombre est tombé à 11 pays, qui se rencontreront samedi à Doha. Cette désaffection est due au fait que l’agenda de ces réunions a changé.

Dans le passé, les thèmes discutés tournaient autour des questions humanitaires et politiques.

Actuellement, l’objectif est d’étudier les besoins militaires des rebelles syriens, une question qui est loin de faire l’unanimité en Occident et même au sein des administrations des Etats occidentaux qui sont à l’avant-garde de la bataille contre la Syrie.

«Mettre des armes entre les mains de fous»!

Ainsi, le Premier ministre britannique, David Cameron, est confronté à une grande opposition contre l’armement des rebelles, conduite par le maire de Londres, Boris Johnson, qui a appelé le gouvernement à ne pas «mettre des armes entre les mains de fous».

L’Allemagne, qui participera à la réunion de Doha, est également hostile à la livraison d’armesLes rebelles affirment avoir reçu récemment des «armes modernes»
aux rebelles syriens, de peur qu’elles ne tombent entre les mains des extrémistes.

Cela n’empêchera pas les ministres des Affaires étrangères de la France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, du Qatar, des Emirats arabes unis, de la Turquie et de l'Egypte de se retrouver pour discuter de l'aide militaire à apporter à la rébellion armée.

Cette réunion a pour but de répondre de manière concertée, coordonnée et complémentaire aux besoins exprimés par le «plus important chef militaire» de la rébellion lors de la réunion qui s'est tenue le 14 juin à Ankara avec des représentants de ces 11 pays.

Le chef d'état-major de l’«ASL», le général Idriss, avait lancé un cri de détresse, affirmant que si des armes sophistiquées, comme des missiles sol-air et des missiles anti-char, n’étaient pas livrées aux rebelles, l’opposition armée risquait de perdre la bataille d’Alep.

Source: Agences et Mediarama

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