Obama a décidé d’armer les terroristes
Après des mois d’enquête, l’administration Obama a décidé que les forces de Bachar al-Assad avaient utilisé – et utilisent toujours – des armes chimiques pour contrer les rebelles en Syrie. La Maison Blanche a annoncé jeudi qu’elle octroierait une «assistance militaire directe à l’opposition syrienne».
«Au terme d’un examen mûrement réfléchi, nos services de renseignement sont arrivés à la conclusion que le régime d’Assad avait utilisé contre les opposants des armes chimiques, y compris du gaz sarin, à petite échelle mais à de multiples reprises l’an dernier», a déclaré Ben Rhodes, conseiller du président américain à la sécurité nationale, prétendant qu’entre 100 et 150 personnes avaient été victimes d’attaques à l’arme chimique, «un bilan probablement incomplet».
Obama décide d’apporter un soutien militaire aux rebelles syriens
Les États-Unis prétendent désormais que les forces de Bachar al-Assad ont utilisé des armes chimiques en Syrie. La « ligne rouge franchie », la Maison Blanche a donc décidé de fournir une assistance militaire directe à l’opposition syrienne.
Les conclusions des enquêteurs américains ont été confirmées jeudi soir par Londres, qui a prétendu détenir de plus en plus de preuves de l’utilisation d’armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes.
« Besoin d’armes sophistiquées »
« Obama avait dit que l’emploi d’armes chimiques changerait la donne et c’est le cas », a poursuivi le conseiller du président. Jusqu’à présent, la Maison Blanche dit qu’elle apporte une aide non létale à l’insurrection. Mais ces derniers temps, les pressions américaines et étrangères en faveur d’un soutien militaire aux rebelles syriens se faisaient de plus en plus pressantes.
Les insurgés, faiblement armés, assurent avoir besoin « de grandes quantités d’armes et de munitions, d’armes antiaériennes et d’armes sophistiquées ». George Sabra, à la tête de la Coalition nationale syrienne (CNS), a exprimé le souhait de voir livrées des « armes antichars et antiaériennes » aux rebelles.
Une zone d’exclusion aérienne en question
Selon le Wall Street journal, l’armée américaine recommanderait en outre la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne le long de la frontière jordanienne, une zone sécurisée permettant aux réfugiés de s’abriter et aux rebelles de s’entraîner. La sécurité de la zone serait assurée par des avions américains stationnés en Jordanie.
L’influent sénateur républicain John McCain a également plaidé en faveur de la livraison d’armes lourdes : « Il est temps d'agir de façon décisive, a-t-il déclaré jeudi. Nous avons besoin d'armes lourdes capables de s'en prendre aux chars, et nous avons besoin de missiles sol-air [...] La seule chose qui changera l'équation sur le champ de bataille est la destruction de la capacité aérienne [du régime Assad] et l'établissement d'une zone sûre» d'exclusion aérienne.
Les rebelles, financés et appuyés par des pays étrangers et régionaux, ont exécuté la semaine dernière un adolescent de 15 ans en public et devant ses parents, après l’avoir accusé de prononcer des propos blasphématoires. Les rebelles syriens ont également commis un massacre horrible il y a deux jours, en usant de ces armes venus de l’étranger, pour égorger plus de soixante civils non armés dans un village nommé Hatla. La majorité des victimes étaient des enfants, femmes et vieillards, et ils ont été décapités par les terroristes pour la seule faute d’être d’une confession autre que la leur.
Source: agences
Obama décide d’apporter un soutien militaire aux rebelles syriens
Les États-Unis prétendent désormais que les forces de Bachar al-Assad ont utilisé des armes chimiques en Syrie. La « ligne rouge franchie », la Maison Blanche a donc décidé de fournir une assistance militaire directe à l’opposition syrienne.
Les conclusions des enquêteurs américains ont été confirmées jeudi soir par Londres, qui a prétendu détenir de plus en plus de preuves de l’utilisation d’armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes.
« Besoin d’armes sophistiquées »
« Obama avait dit que l’emploi d’armes chimiques changerait la donne et c’est le cas », a poursuivi le conseiller du président. Jusqu’à présent, la Maison Blanche dit qu’elle apporte une aide non létale à l’insurrection. Mais ces derniers temps, les pressions américaines et étrangères en faveur d’un soutien militaire aux rebelles syriens se faisaient de plus en plus pressantes.
Les insurgés, faiblement armés, assurent avoir besoin « de grandes quantités d’armes et de munitions, d’armes antiaériennes et d’armes sophistiquées ». George Sabra, à la tête de la Coalition nationale syrienne (CNS), a exprimé le souhait de voir livrées des « armes antichars et antiaériennes » aux rebelles.
Une zone d’exclusion aérienne en question
Selon le Wall Street journal, l’armée américaine recommanderait en outre la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne le long de la frontière jordanienne, une zone sécurisée permettant aux réfugiés de s’abriter et aux rebelles de s’entraîner. La sécurité de la zone serait assurée par des avions américains stationnés en Jordanie.
L’influent sénateur républicain John McCain a également plaidé en faveur de la livraison d’armes lourdes : « Il est temps d'agir de façon décisive, a-t-il déclaré jeudi. Nous avons besoin d'armes lourdes capables de s'en prendre aux chars, et nous avons besoin de missiles sol-air [...] La seule chose qui changera l'équation sur le champ de bataille est la destruction de la capacité aérienne [du régime Assad] et l'établissement d'une zone sûre» d'exclusion aérienne.
Les rebelles, financés et appuyés par des pays étrangers et régionaux, ont exécuté la semaine dernière un adolescent de 15 ans en public et devant ses parents, après l’avoir accusé de prononcer des propos blasphématoires. Les rebelles syriens ont également commis un massacre horrible il y a deux jours, en usant de ces armes venus de l’étranger, pour égorger plus de soixante civils non armés dans un village nommé Hatla. La majorité des victimes étaient des enfants, femmes et vieillards, et ils ont été décapités par les terroristes pour la seule faute d’être d’une confession autre que la leur.
Source: agences
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