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L’UE signe un accord «ciel ouvert» avec «Israël»

L’UE signe un accord «ciel ouvert» avec «Israël»
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L'Union européenne et l'entité sioniste ont signé lundi 10 juin un accord «ciel ouvert» qui devrait se traduire concrètement par des billets d'avion moins chers pour les voyageurs.

L'accord, signé à Luxembourg à l'occasion d'une réunion des ministres européens du Transport, prévoit d'éliminer progressivement au cours des cinq prochaines années les restrictions qui pèsent actuellement sur le nombre de vols directs autorisés entre l'UE et «Israël».

Au moment de sa signature par le gouvernement israélien en avril, les syndicats d'«El Al», la principale compagnie aérienne du pays, avaient appelé à la grève en avril pour protester contre les conséquences, jugées négatives pour l'emploi, de ce projet de libéralisation des routes aériennes avec l'Europe.

Une étude réalisée pour le compte de la Commission européenne a abouti à l'inverse à laL’UE signe un accord «ciel ouvert» avec «Israël» conclusion que l'accord «ciel ouvert» se traduira par des retombées économiques de l'ordre de 350 millions d'euros par an une fois qu'il sera totalement mis en œuvre.

L'Union européenne est le premier marché aérien pour «Israël» et représente 57% des vols réguliers internationaux de passagers. «Israël» est également une destination de vacances populaire pour les Européens, et le potentiel de croissance du tourisme est jugé élevé.

Quelque 7,2 millions de passagers ont pris un billet d'avion entre l'UE et «Israël» en 2011, soit une hausse de 6,8% par rapport à 2010, selon les dernières données de la Commission.

Parallèlement à la libéralisation du trafic aérien avec «Israël», un projet de système unique de contrôle du trafic aérien en Europe, connu sous le nom de «ciel unique européen», est également en préparation, même s'il a pris du retard.

La Commission menace d'agir contre la volonté des pays membres de l'UE pour s'assurer qu'ils rejoindront ce système intégré. Elle estime que la fragmentation actuelle de l'espace aérien européen entraîne des surcoûts de plus de cinq milliards d'euros par an, ces coûts étant actuellement supportés par les passagers, qui payent des billets plus chers.

Source : agences

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