Présidentielle: «Aucun impact sur la politique nucléaire»
Quel que soit le résultat de la prochaine élection présidentielle, Téhéran ne modifiera pas sa politique nucléaire, a déclaré lundi à Moscou l'ambassadeur iranien en Russie sayed Mahmoud-Reza Sajjadi.
«En ce qui concerne la politique nucléaire, nos approches resteront inchangées», a indiqué le diplomate lors d'une conférence de presse.
L'élection présidentielle iranienne est programmée pour le 14 juin. Huit candidats avaient été approuvés par le Conseil des gardiens de la Constitution, en charge de superviser les élections. Parmi eux, il y avait cinq conservateurs, deux modérés et un réformateur.
Le candidat conservateur Haddad-Adel se retire
Lundi, l’un des cinq candidats conservateurs, Gholam-Ali Haddad-Adel, a annoncé son retrait de la course.
«J’annonce mon retrait de la course présidentielle pour favoriser la victoire des conservateurs», a-t-il déclaré dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.
Ce retrait intervient alors que des tractations sont en cours entre Hassan Rohanin, un modéré, et Mohammad Reza Aref, le candidat réformateur, pour une candidature unique au premier tour.
Le président actuel Mahmoud Ahmadinejad n'est pas autorisé par la Constitution à briguer un troisième mandat successif à la tête de l'Etat.
L'Iran, qui fait actuellement l'objet de sanctions décrétées par quatre résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, défend toujours son droit au programme nucléaire. Téhéran affirme régulièrement que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
Hausse des exportations de pétrole malgré les sanctions
Dans le même contexte, M. Sajjadi a révélé que les exportations iraniennes de pétrole progressent en dépit des sanctions occidentales à l'encontre de la République islamique.
«Selon des informations provisoires, ces derniers mois, l'Iran vend entre 1 et 1,2 millions de barils de pétrole par jour», a-t-il précisé.
Selon le diplomate, Téhéran considère les sanctions occidentales visant l'industrie pétrolière iranienne comme une «menace».
En juillet 2012, l'Union européenne (UE) a décidé d'imposer un embargo contre le secteur pétrolier iranien en vue de contraindre Téhéran à abandonner son programme nucléaire. Selon les statistiques, avant les sanctions européennes, les livraisons de pétrole iranien vers l'UE constituaient près de 18% de l'ensemble des exportations pétrolières de la République islamique.
Source: Agences, rédigé par: french.alahednews