Le premier salafiste bahreïni combattant en Syrie est tué
Le premier salafiste bahreïni combattant aux côtés des groupes armés rebelles en Syrie a été tué lundi 27 mai, ont rapporté les médias, alors que le Parlement bahreïni discutait des moyens pour lancer une campagne de donations en faveur de la rébellion en Syrie.
Mohamad Khaled, ancien député au Parlement bahreïni adepte du courant salafiste a déclaré qu’Abd el-Rahman al-Hamad (19 ans) a été tué en se battant aux côtés du Front al-Nosra, une filiale d'al-Qaïda en Syrie. Abd el-Rahman est le fils du célèbre imam de la mosquée al-Nisf, cheikh Adel al-Hamad, connu pour ses prêches appelant les gens à participer au combat contre le régime en Syrie. Mohamad Khaled n’a pas oublié de présenter ses félicitations au cheikh Khaled pour le «martyre » de son fils.
La coalition de Chabab al-Fateh (un groupe salafiste) a confirmé sur son compte Twitter lundi la mort du combattant. Les autorités bahreïnies se sont abstenues de tout commentaire. Les autorités ont déjà refusé de se prononcer sur toute question concernant la Syrie, comme celle des parlementaires bahreïnis qui se sont déjà rendus en Syrie et ont rencontré des groupes armés rebelles, leur offrant armes et munitions.
En outre, le responsable dans l'organisation opposante al-Wefaq, Jamil kathem, a demandé au ministre de la Justice d'interdire de prendre des contacts avec les bandes takfiris, surtout le Front al-Nosra, classées sur la liste terroriste des Grands pays.
«Comment les régimes pétrodollars dépensent plus de 12 milliards dollars pour armer des bandes terroristes dans des guerres longues et infinies, et ne dépensent un seul dollar pour libérer la Palestine ?», s’est étonné l’opposant via son compte Twitter, en ajoutant que «c'est l'époque des contradictions». Il s’est également demandé comment «une autorité qui exerce le terrorisme organisé contre son peuple, pourrait accuser des gens honnêtes et résistants de terrorisme». «Les grands ont échoué à briser la volonté des forces de la Résistance au Moyen Orient, et à l'assiéger sous le prétexte du terrorisme. Vous, les petits, que ferez-vous dans l'équation des forces internationales?», a-t-il ajouté.
Le responsable dans l'organisation al-Wefaq Hadi al-Moussaoui a clairement affirmé qu'il n'existe aucun contact entre al-Wefaq et le Hezbollah libanais, comme le prétend le gouvernement bahreïni. Lors d'un entretien avec l'agence Reuters lundi, il a affirmé que les soucis de l'organisation al-Wefaq demeurent sur le plan intérieur du pays et ne nécessitent aucun contact avec quiconque. Al-Moussaoui avait également critiqué la décision du ministre de la Justice bahreïni sur l'interdiction aux organisations politiques de tisser des liens avec le Hezbollah. Le ministre des Affaires étrangères Khaled Ben Ahmad Al Khalifa avait accusé le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nassrallah de «terrorisme», après le dernier discours du secrétaire, où il a déclaré son soutien à la Syrie.
Source: Alahednews, traduit par french.alahednews.
Mohamad Khaled, ancien député au Parlement bahreïni adepte du courant salafiste a déclaré qu’Abd el-Rahman al-Hamad (19 ans) a été tué en se battant aux côtés du Front al-Nosra, une filiale d'al-Qaïda en Syrie. Abd el-Rahman est le fils du célèbre imam de la mosquée al-Nisf, cheikh Adel al-Hamad, connu pour ses prêches appelant les gens à participer au combat contre le régime en Syrie. Mohamad Khaled n’a pas oublié de présenter ses félicitations au cheikh Khaled pour le «martyre » de son fils.
La coalition de Chabab al-Fateh (un groupe salafiste) a confirmé sur son compte Twitter lundi la mort du combattant. Les autorités bahreïnies se sont abstenues de tout commentaire. Les autorités ont déjà refusé de se prononcer sur toute question concernant la Syrie, comme celle des parlementaires bahreïnis qui se sont déjà rendus en Syrie et ont rencontré des groupes armés rebelles, leur offrant armes et munitions.
En outre, le responsable dans l'organisation opposante al-Wefaq, Jamil kathem, a demandé au ministre de la Justice d'interdire de prendre des contacts avec les bandes takfiris, surtout le Front al-Nosra, classées sur la liste terroriste des Grands pays.
«Comment les régimes pétrodollars dépensent plus de 12 milliards dollars pour armer des bandes terroristes dans des guerres longues et infinies, et ne dépensent un seul dollar pour libérer la Palestine ?», s’est étonné l’opposant via son compte Twitter, en ajoutant que «c'est l'époque des contradictions». Il s’est également demandé comment «une autorité qui exerce le terrorisme organisé contre son peuple, pourrait accuser des gens honnêtes et résistants de terrorisme». «Les grands ont échoué à briser la volonté des forces de la Résistance au Moyen Orient, et à l'assiéger sous le prétexte du terrorisme. Vous, les petits, que ferez-vous dans l'équation des forces internationales?», a-t-il ajouté.
Le responsable dans l'organisation al-Wefaq Hadi al-Moussaoui a clairement affirmé qu'il n'existe aucun contact entre al-Wefaq et le Hezbollah libanais, comme le prétend le gouvernement bahreïni. Lors d'un entretien avec l'agence Reuters lundi, il a affirmé que les soucis de l'organisation al-Wefaq demeurent sur le plan intérieur du pays et ne nécessitent aucun contact avec quiconque. Al-Moussaoui avait également critiqué la décision du ministre de la Justice bahreïni sur l'interdiction aux organisations politiques de tisser des liens avec le Hezbollah. Le ministre des Affaires étrangères Khaled Ben Ahmad Al Khalifa avait accusé le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nassrallah de «terrorisme», après le dernier discours du secrétaire, où il a déclaré son soutien à la Syrie.
Source: Alahednews, traduit par french.alahednews.
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