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Syrie : l’Europe lève l’embargo sur les armes pour les rebelles

Syrie : l’Europe lève l’embargo sur les armes pour les rebelles
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Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé, lundi soir à Bruxelles, de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens. Mais il s'agit d'«une levée théorique», a indiqué un haut responsable français ayant requis l'anonymat.

Syrie : l’Europe lève l’embargo sur les armes pour les rebelles

Les 27 se sont en effet «engagés à s'abstenir d'exporter des armes à ce stade et, en tout état de cause, à appliquer un certain nombre de critères stricts à d'éventuelles exportations futures», a expliqué le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn.
Aucune arme ne devrait donc être livrée d'ici au 1er août, date avant laquelle les ministres ont prévu de «réexaminer» leur position. Ce délai devrait leur permettre de dresser un premier bilan de la conférence internationale Genève 2, prévue en juin, à l'initiative des Etats-Unis et de la Russie.
 
Syrie : l’Europe lève l’embargo sur les armes pour les rebelles

Moscou souhaite la présence de l'Iran à une conférence de paix

«Nous avons discuté des moyens de procéder (...) pour que cette conférence ait lieu. Ce n'est pas une tâche facile, ce n'est vraiment pas une mince affaire», a déclaré Serguei Lavrov, chef de la diplomatie russe. Lors d'un entretien à Paris, lui et son homologue américain John Kerry ont discuté de la date d'une conférence de paix et de la présence de représentants de l'opposition et du régime syrien. Si Damas a donné son «accord de principe», l'opposition, réunie depuis jeudi à Istanbul, apparaît divisée et ne s'est pas encore prononcé sur sa présence à la conférence.

Le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la conférence de paix pourrait être «élargie pour inclure tous les acteurs clefs», dans la région. Moscou souhaite de longue date que l'Iran participe aux négociations, ce que les Occidentaux refusent. En juin 2012, la première conférence de Genève avait rassemblé les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne), des représentants de l'Irak, du Koweït, du Qatar, de la Turquie, et des responsables de l'ONU et de l'Union européenne.

Sergueï Lavrov et John Kerry ont ensuite dîné dans un restaurant parisien avec leur homologue Laurent Fabius, de retour de Bruxelles. Le patron du quai d'Orsay venait d'y évoquer «des présomptions de plus en plus fortes, de plus en plus étayées, d'usage localisé d'armes chimiques» en Syrie. La France va analyser les échantillons de potentielles armes chimiques rapportés de Syrie par des journalistes du quotidien «Le Monde», a annoncé mardi un haut responsable français sous couvert de l'anonymat. Notons que d’innombrables exactions commises par les rebelles n'ont suscité point l'intérêt de la France, voire des pays occidentaux, qui condamnent unilatéralement et partialement le régime en Syrie.

Source: Le parisien, édité par moqawama.org

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