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Les Vénézuéliens élisent un successeur à Hugo Chavez

Les Vénézuéliens élisent un successeur à Hugo Chavez
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Un mois après la disparition de leur président charismatique, les Vénézuéliens élisent dimanche un successeur à Hugo Chavez, un duel entre son dauphin Nicolas Maduro et le chef de l'opposition Henrique Capriles, après 14 ans de révolution socialiste.
 

Près de 19 millions d'électeurs sont appelés aux urnes entre 6h00 et 18h00 (10h30 et 22h30 GMT), après une campagne éclair de dix jours seulement, dominée par l'aura de M. Chavez, emporté par un cancer le 5 mars dernier, sur fond d'insultes et d'échanges acrimonieux.

Les Vénézuéliens élisent un successeur à Hugo Chavez


Désigné par son mentor comme son dauphin avant sa mort, M. Maduro, 50 ans, actuel président par intérim après avoir été chef de la diplomatie durant six ans, a appelé à "poursuivre l'héritage du +Comandante+" face aux "bourgeois" et aux "fascistes".

"Mon vote sera pour Maduro mais mon coeur sera avec Chavez", assure à l'AFP Alejandro Almeida, ouvrier à la retraite de 67 ans, résumant le sentiment de la majorité des fidèles encore inconsolables.

En 14 ans, la part de la population touchée par la pauvreté a reculé de manière spectaculaire passant de 50 à 29%, selon la commission économique des Nations unies.

Réunie autour de cet ambitieux gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), l'opposition a promis de son côté de ne pas réserver l'aide du gouvernement aux seuls "pistonnés".

Cet avocat de 40 ans, adepte de l'économie de marché, s'est en outre engagé à mettre fin aux "cadeaux" offerts à Cuba et autres alliés du régime, bénéficiaires de plus de 100.000 barils de brut quotidiens, une "pétro-diplomatie" autour de laquelle le Venezuela a bâti son influence régionale.

M. Capriles a déjà affronté M. Chavez lors de la présidentielle d'octobre, qu'il a perdue de 11 points (55% contre 44%), réalisant le meilleur score de l'opposition face au champion de la gauche latino-américaine.

Reprochant à son adversaire de "se cacher" derrière son mentor, il a insisté sur les fléaux quotidiens des Vénézuéliens: une insécurité record avec 16.000 homicides pour 29 millions d'habitants l'an dernier, des coupures de courant et des pénuries alimentaires récurrentes.

Source: agences



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