noscript

Please Wait...

Armer les rebelles syriens: Paris n’a pas tranché

Armer les rebelles syriens: Paris n’a pas tranché
folder_openFrance access_time depuis 11 années
starAJOUTER AUX FAVORIS


Paris n'a pas arrêté sa position sur la levée ou non de l'embargo sur les armes vers la Syrie.
 
"Nous devons donner une réponse fin mai. D'ici là, je ne peux pas vous dire aujourd'hui oui ou non", a déclaré sur BFM-TV et RMC M. Fabius, interrogé sur la position que prendrait Paris lors du réexamen de l'embargo européen sur les armes. "Nous n'allons pas livrer des armes si les armes doivent aller aux extrémistes de l'opposition" syrienne, a ajouté M. Fabius, alors que Paris militait fortement ces dernières semaines en faveur d'une levée de l'embargo.

"Il faut faire un travail très précis pour voir qui nous avons en face de nous, a souligné leArmer les rebelles syriens: Paris n’a pas tranché ministre. Nous avons, la semaine prochaine à Londres, une réunion, et nous avons demandé que soient présents Moaz Al-Khatib [chef de l'opposition syrienne], Ghassan Hitto [premier ministre par intérim élu par la Coalition nationale de l'opposition] et Selim Idriss [chef d'état-major de l'Armée syrienne libre]", a indiqué M. Fabius.

Le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, doit accueillir à Londres les 10 et 11 avril ses homologues des autres pays du G8. "Nous allons avoir en face de nous ces interlocuteurs pour nous faire une idée sur est-ce qu'on peut avoir confiance, est-ce qu'on peut trouver une solution politique", a souligné M. Fabius, confirmant en creux les doutes des capitales occidentales sur l'opposition syrienne, divisée et mal organisée.

"Si les choses continuent comme aujourd'hui, la Syrie va exploser, avec d'un côté un arc irano-syrien et de l'autre les extrémistes sunnites, Al-Qaida. Si on veut éviter cela, il faut une solution de transition politique entre les gens raisonnables de l'opposition et certains éléments du régime, mais pas Bachar [Al-Assad]", a répété M. Fabius.

La semaine dernière, le président François Hollande avait mis un frein à l'éventualité de livraison d'armes aux rebelles en estimant que Paris n'avait pas "la certitude" que l'opposition modérée contrôlait la situation sur le terrain et en insistant sur un risque de voir les armes tomber aux mains des extrémistes.

Source : agences

Comments

//