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Armement des rebelles syriens: la France fait machine arrière

Armement des rebelles syriens: la France fait machine arrière
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Après avoir prôné un armement des rebelles syriens même sans l'accord de l'Union européenne, Paris est revenue sur sa décision. Elle redoute que ces armes ne parviennent aux mains des extrémistes qui dominent la soi-disant «opposition syrienne».

«La France ne livrera pas d'armes aux rebelles syriens tant qu'elle n'aura pas la certitude d'un contrôle total de la situation par l'opposition syrienne», a déclaré jeudi 28 mars le président français lors d'un entretien sur la chaîne de télévision France 2.

«Il ne peut pas y avoir de livraison d'armes à la fin de l'embargo, c'est en mai, s'il n'y a pas la certitude que ces armes seront utilisées par des opposants légitimes et coupés de toute emprise terroriste», a répondu François Hollande interrogé sur le risque que des armes tombent aux mains de groupes fanatiques.

Armement des rebelles syriens: la France fait machine arrière«Pour l'instant, nous ne l'avons pas, cette certitude, nous ne le ferons pas tant qu'il n'y a pas la certitude qu'il y a un contrôle total par l'opposition de la situation», a-t-il assuré.

«Aujourd'hui, il y a un embargo, nous le respectons», a rappelé le chef de l'Etat, faisant état d’une radicalisation des «jihadistes» qui se saisissent du conflit syrien pour «porter des coups à Assad et en même temps prendre des marques pour la suite».

Sachant que ce «contrôle total» de la rébellion par des opposants «non djihadistes ou non salafistes» est irréalisable, à court terme, des livraisons d’armes françaises aux insurgés ne sont donc pas pour demain. Officiellement du moins, commente le quotidien français le Figaro.

«Donc par réalisme et après avoir fait des déclarations tonitruantes, Paris finit par reculer parce qu’elle a pris conscience du risque terroriste qu’un tel choix faisait peser sur les intérêts français au Liban voire en Irak», souligne le reporter Georges Malbrunot.
 
Parallèlement, compte tenu des nombreuses mouvances qui composent l’ «opposition syrienne», de nombreux observateurs pointent le risque que des armes livrées ne parviennent aux mains des combattants «djihadistes», de plus en plus radicaux, et de plus en plus nombreux sur le terrain, avec l’arrivée de combattants intégristes venus du monde arabe ou d’Europe.

Source : Divers, édité par : moqawama.org

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