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Jordanie: Obama réconcilie "Israël" et la Turquie avant la fin de sa visite

Jordanie: Obama réconcilie
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Dans un geste spectaculaire, juste avant le départ de M. Obama en Jordanie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses excuses au chef du gouvernement turc Recep Tayyip Erdogan pour le meurtre de neuf Turcs par les forces israéliennes lors de l’arraisonnement d’une flottille pour Gaza en 2010.

Jordanie: Obama réconcilie

Les deux dirigeants sont convenus de normaliser les relations, y compris diplomatiques, entre leurs deux pays, selon un communiqué de M. Netanyahu.
M. Obama a bouclé son premier voyage présidentiel dans les territoires occupés par "Israël" par des visites symboliques à al-Qods occupée et à Bethléem.

Obama est "préoccupé par l'extrémisme en Syrie"


Barack Obama s’est dit vendredi "très inquiet que la Syrie devienne une enclave des extrémistes", lors de l’étape jordanienne de sa tournée au Proche-Orient, et a promis une aide au royaume confronté à l’afflux de réfugiés syriens.
 "Je suis très inquiet que la Syrie devienne une enclave pour l’extrémisme, car les extrémistes prospèrent dans une situation de chaos, prospèrent en cas de vide du pouvoir", a déclaré M. Obama à Amman, s’interrogeant sur l’avenir de la Syrie au cas où le président Bachar al-Assad serait forcé de quitter le pouvoir, un scénario envisagé par les Etats-Unis.
Les extrémistes "exploitent bien la situation de vide" institutionnel, a ajouté M. Obama lors d’une conférence de presse avec le roi Abdallah II de Jordanie. En décembre, Washington avait inscrit sur sa liste d’organisations terroristes un des principaux groupes de la rébellion: le Front al-Nosra, une affiliation d'al-Qaïda en Syrie.

Jordanie: Obama réconcilie

Le président Obama a par ailleurs promis de demander au Congrès de fournir à la Jordanie 200 millions de dollars (154 millions d’euros), destinés à venir en aide aux réfugiés syriens accueillis par le royaume. D’après les autorités, le royaume hachémite accueille plus de 460.000 Syriens, dont 120.000 dans le seul camp de Zaatari, dans le nord. A plusieurs reprises, la Jordanie a appelé la communauté internationale à l’aider à faire face à l’afflux des réfugiés syriens, dont le nombre pourrait atteindre les 700.000 d’ici fin 2013."Cela brise le cœur de n’importe quel parent de voir des enfants subir de tels bouleversements", a-t-il déclaré.
Une rébellion armée ravage la Syrie depuis plus de deux ans, instiguée et financée par des pays régionaux comme le Qatar et l'Arabie Saoudite, et soutenue par les Etats-Unis des en matières d'"aides non létales" comme les matériaux de communications.

"Pas de signe faisant état de l’utilisation d’armes chimiques", selon Washington

Le président américain qui n'épargne aucune opportunité pour exprimer sa sympathie envers les victimes syriennes, ne bouge guère le petit doigt pour stopper les groupes armés anarchiques qui commettent des crimes à l'encontre des civils syriens.

La veille, le président américain avait appelé au départ du président syrien, mettant en garde contre "l’utilisation d’armes chimiques contre le peuple syrien ou leur transfert à des groupes terroristes". Il n'a pas condamné le groupe terroriste qui a lancé un missile doté de substances chimiques sur la population, tuant 25 Syriens et blessant plus de 110 autres.
L’ONU a décidé d’enquêter sur "l’utilisation éventuelle d’armes chimiques en Syrie", en réponse à une demande de Damas. Jeudi, un responsable américain a déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas trouvé d’élément accréditant l’emploi d’armes chimiques en Syrie.
Il n’y a "pas de signe faisant état de l’utilisation d’armes chimiques" par le régime syrien ou par les rebelles, a dit à l’AFP ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat.

Source: agences, édité par moqawama.org






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