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France : nouvelle étape jeudi dans la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah

France : nouvelle étape jeudi dans la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah
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Une délégation de la Campagne Internationale pour la libération de Georges Abdallah a visité le siège du conseil politique du Hezbollah et a rencontré certains de ses membres.

France : nouvelle étape jeudi dans la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah


Joseph Abdallah, le frère du prisonnier, a déclaré que la visite visait à informer les frères au Hezbollah des derniers développements relevant de la décision de libération de Georges Abdallah. Il a appelé à la plus large campagne de solidarité avec la cause du détenu. Il a exprimé son appréciation au soutien accordé des responsables du Hezbollah à cette cause, et leur insistance sur la libération immédiate d'Abdallah, devenu un otage dans les mains des autorités françaises.

France : nouvelle étape jeudi dans la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah

Une nouvelle décision est attendue jeudi dans la procédure judiciaire sur la demande de libération conditionnelle du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, qui pourrait conduire au rejet de la requête de l'ancien activiste emprisonné depuis 28 ans en France.
La Chambre d'application des peines va se prononcer sur un appel du parquet, qui n'est pas d'accord avec le choix du Tribunal d'application des peines (TAP) de Paris de reporter l'examen de la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, dans l'attente d'un hypothétique arrêté d'expulsion signé par le ministère de l'Intérieur. Le parquet considère que compte tenu de l'absence de cet arrêté d'expulsion, le TAP aurait dû déclarer la demande de libération conditionnelle irrecevable.

Or le TAP a déjà reporté à deux reprises l'examen de la demande de libération conditionnelle, en novembre puis en janvier, comme s'il voulait laisser la possibilité au ministère de l'Intérieur de prendre cet arrêté indispensable à la sortie de prison de M. Abdallah.
Dans leur première décision d’ajournement, le 21 novembre 2012, les juges de ce même tribunal ont émis un avis positif sur cette demande de remise en liberté à laquelle le parquet est opposé.
Jeudi, si la cour d'appel considère que le TAP n'aurait pas dû procéder aux ajournements de sa décision, elle devra nécessairement statuer elle-même sur le fond de la demande de libération conditionnelle et, logiquement, la rejeter, en l'absence d'arrêté d'expulsion.
Si en revanche la cour d'appel confirme la décision d'ajournement, le TAP aura la possibilité de fixer une nouvelle date d'examen de la demande de libération conditionnelle. Il risque alors de buter une nouvelle fois sur l'absence d'arrêté d'expulsion et devra trancher: rejet pur et simple de la demande ou... nouvel ajournement.
Les soutiens de l'ancien activiste de 61 ans détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), qui organisent régulièrement des manifestations à proximité des ministères de la Justice ou de l'Intérieur, l'estiment "séquestré par l'État français sur pressions états-uniennes".
Le département d'Etat ainsi que des élus de toutes tendances du Congrès américain avaient réitéré mi-janvier leur opposition à une sortie de prison d'Abdallah.
 
Sources : agences, édité par moqawama.org


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