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Lavrov: "Assad ne va pas partir"

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Vendredi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s'est dit convaincu que le président syrien, Bachar Al-Assad, n'allait pas quitter le pouvoir.

Le ministre russe des Affaires étrangères a répété que Moscou n'avait "absolument pas" l'intention de le lui demander, dans une interview à la BBC. L'opposition syrienne est devenue plus constructive ayant exprimé sa volonté de dialogue, a noté Sergueï Lavrov dans son entretien. Il a également souligné que la démilitarisation du conflit était impossible sans arrêter les fournitures d'armes à l'opposition syrienne armée. Il a déclaré que la Russie "ne fournissait à la Syrie que les armes défensives et ne violait aucune convention internationale".

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Evoquant le sort de Bachar al-Assad, Lavrov a dit que seuls les Syriens pouvaient décider de son départ. "Nous ne participons pas au jeu de changement des régimes. Si nous voulons sauver des vies, nous devons renoncer à des conditions préliminaires et mettre les parties belligérantes à la table des négociations", a souligné le ministre.
"Nous sommes opposés à toute condition préalable pour faire cesser la violence et commencer le dialogue, parce que nous pensons que la priorité numéro un est de sauver des vies", a-t-il ajouté. La Russie a jusqu'ici bloqué, avec la Chine, tous les projets de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant unilatéralement le régime syrien, sans dénoncer les exactions des groupes armés terroristes, instigués et soutenus par des pays régionaux et étrangers.

La Syrie remercie le groupe Brics pour son soutien

Une conseillère politique du président syrien a de son côté remercié vendredi les pays émergents réunis dans le groupe Brics pour leur soutien qui a permis, selon elle, d'éviter une intervention militaire de l'Occident et la "destruction" du pays. "Grâce à Dieu, il y a la Russie, la Chine, l'Inde et le Brésil au sein du groupe Brics et eux, au moins, introduisent de la raison dans ce qui se passe au sein de la communauté internationale, parce que, autrement, nous aurions affronté ce qu'affronte la Libye", a déclaré Bouthaina Shaaban.
Mme Shabaan, qui a rencontré le ministre des affaires étrangères indien, effectue une tournée dans les capitales des pays formant le groupe Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), pour plaider en faveur d'un soutien au président syrien. "Nous voudrions que vous fassiez davantage entendre votre voix, que vous exprimiez plus fermement votre soutien pour mettre fin à la violence. Je pense que les pays du groupe Brics ont plus de poids que ce qu'ils montrent jusqu'à présent (...) et je pense qu'ils peuvent faire plus", a-t-elle estimé.

Source : agences

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