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Un extrémiste français fait prisonnier au Mali

Un extrémiste français fait prisonnier au Mali
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L'armée française a arrêté une poignée de combattants dont un Français qui va être rapidement extradé. Un premier Français, militant extrémiste, arrêté en novembre, a été expulsé cette semaine vers la France.

Un extrémiste français fait prisonnier au Mali

Deux affaires distinctes qui montrent que le Mali devenait le terrain "d'une espèce de filière terroriste de guerre". De Bamako, le ministre de la Défense a précisé que deux Français extrémistes ont été retrouvés au Mali. Jean-Yves Le Drian a confirmé l'information de Libération selon laquelle un extrémiste français avait été fait prisonnier cette semaine dans la vallée de l'Amettetaï. "Il va être extradé vers la France dans les moments qui viennent", expliquait le ministre sur Europe 1.

D'après Libération, ce ressortissant fait partie d'un groupe de cinq combattants qui s'est rendu aux forces françaises "à la toute fin des affrontements dans la vallée de l'Ametettaï, une des places fortes établies par les groupes armés dans l'Adrar des Ifoghas". D'après le quotidien, c'est la première fois que des insurgés se laissent capturer. Qualifiés de "seconds couteaux", ils ne devraient pas être mesure de donner des renseignements sur le sort des otages.

 "Nous avons fait une grande partie du travail"


Cet extrémiste en reddition est le deuxième combattant français trouvé au Mali. Un Français, arrêté en novembre et ne faisant pas partie des combattants, a été extradé mardi. Il s'agit d'un homme qui était recherché par les services de police qui a été retrouvé par la police malienne. Selon le site internet du Daupiné Libéré, ce dernier serait un habitant de la Haute-Savoie.
"Cela montre qu'il y avait là constitution d'une espèce de lieu, d'une filière terroriste de guerre, qui pouvait accueillir certains jeunes en quête d'un destin radical, comme certains ont pu le faire en Afghanistan ou en Syrie", a estimé Jean-Yves Le Drian. "Nous avons fait une grande partie du travail mais tant que l'ensemble de la libération du territoire n'est pas terminée je reste prudent", a confié le ministre. Deux poches de résistance existent dans le Nord du pays et il faut sécuriser la zone de Gao. "Les groupes sont quand même très nombreux", a relevé le ministre à propos des combattants d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique). "Au moment où nous parlons, des interventions supplémentaires dans les montagnes ont lieu", a-t-il déclaré.

Source: Le Figaro


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