noscript

Please Wait...

Poutine-Hollande: un certain progrès sur la Syrie, mais aussi des divergences

Poutine-Hollande: un certain progrès sur la Syrie, mais aussi des divergences
folder_openSyrie access_time depuis 11 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

La France et la Russie ont progressé sur le dossier syrien en vue de mettre fin au conflit, mais des divergences persistent, ont affirmé jeudi les présidents de deux États.

Le président français François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine ont pris actePoutine-Hollande: un certain progrès sur la Syrie, mais aussi des divergences 
jeudi de leurs divergences sur la Syrie au cours d’une rencontre à Moscou, soulignant poursuivre la recherche d’une solution pour la crise actuelle.

«Nous avons le même objectif même si nous divergeons sur le moyen d’y parvenir», a déclaré le chef d’État français en évoquant la Syrie à l’issue d’une conversation marathon de près de quatre heures avec son homologue russe sous les ors du Kremlin.

L’objectif commun, a enchaîné François Hollande, est d’éviter «la dislocation de ce pays» et ne pas «laisser les terroristes profiter de ce chaos». «Il n’y a pas de temps à perdre», a-t-il insisté, mais les voies et moyens pour y parvenir restent plus qu’incertains.

François Hollande l’a constaté lui-même: La France continue de faire du départ du président syrien Bachar el-Assad «un préalable à la recherche d’une solution politique» tandis que «d’autres», sous-entendu Moscou, estiment que le président syrien est toujours celui qui «peut permettre d’engager le dialogue».

«Nous avons discuté de manière très intense et nous nous sommes même quelque peu chamaillés», a indiqué pour sa part le chef d’État russe.

Mais «malgré certaines divergences dans l'opposition, nous sommes tous pour la préservation de la Syrie en tant qu'État uni», a-t-il souligné, affirmant avoir «beaucoup de points de convergence par rapport à l'analyse de la situation».

«On ne doit pas admettre que la tragédie syrienne puisse être utilisée au profit de terroristes internationaux», a réitéré le président Poutine.

Et de marteler: «La semaine dernière, une explosion terroriste a visé un quartier peuplé à Damas, près de l’ambassade russe, faisant une dizaine de morts et de blessés parmi les civils. Tels actes devaient être condamnés par toute la communauté internationale».

Par ailleurs, François Hollande a adressé à son homologue des «remerciements personnels» pour son aide dans deux épisodes majeurs: le retrait français d'Afghanistan, que Moscou a soutenu en facilitant le rapatriement d'un certain nombre de matériels, mais aussi l'intervention au Mali - que la France souhaite voir se transformer «dans quelques semaines» en opération onusienne de maintien de la paix.

Sans doute, le président français a voulu, par cette visite, ménager une relation économique avec la Russie que la France entend désormais faire progresser à marche forcée pour sortir elle-même de l’ornière de la crise économique.

«Nous devons attirer des investissements parce que nous avons besoin d’emplois», a résumé M. Hollande devant les milieux d’affaires.

Il a ainsi promis de «faciliter» les investissements russes en France. «L’enjeu est simple : être davantage présent sur le marché russe, exporter davantage, créer des emplois, attirer des capitaux russes en France», a-t-il insisté.

Signe d’un certain réchauffement de leurs relations, les deux hommes ont plaisanté tour à tour, interrogés sur le climat de leur rencontre après un premier face-à-face en juin à l’Élysée qui avait paru glacial.

Source: Agences, édité par: moqawama.org

Comments

//