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Paris et Washington examinent une "accélération de la transition" en Syrie


Paris et Washington examinent une
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Les États-Unis et la France examinent "les moyens d’accélérer la transition politique" en Syrie, a déclaré hier le chef de la diplomatie américaine John Kerry, après des entretiens avec le président François Hollande et son homologue français Laurent Fabius.


Cela sera discuté aujourd’hui à Rome, lors d’une réunion internationale des Amis du peuple syrien à laquelle participera l’opposition syrienne, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse. M. Kerry a en outre affirmé que les participants ne viendront "pas à Rome simplement pour parler", mais "pour prendre une décision sur les prochaines étapes".


Paris et Washington examinent une De son côté, la Russie avait pressé cette semaine l’opposition et le régime d’entamer un dialogue pour mettre fin à la crise. M. Lavrov a dit "compter sur l’opposition pour se déclarer aussi en faveur du dialogue aujourd’hui à Rome". Cette semaine, Damas s’est dit prêt, pour la première fois, à discuter avec les rebelles armés, mais l’opposition politique maintient que tout dialogue doit nécessairement aboutir au départ du président Bachar el-Assad.

La Coalition de l’opposition syrienne avait d’abord annoncé son boycottage de la réunion de Rome avant de revenir sur sa décision après des promesses internationales d’" aides spécifiques" au peuple syrien.

La Maison-Blanche a confirmé ces propos hier. "Nous réexaminons en permanence la nature de l’aide que nous fournissons à la fois au peuple syrien, sous la forme d’une aide humanitaire, et à l’opposition syrienne sous la forme d’une aide non létale", a dit Jay Carney, porte-parole du président Barack Obama. "Nous allons continuer à fournir une aide au peuple syrien, à l’opposition syrienne, nous allons continuer à accroître notre aide dans le cadre des efforts pour permettre l’avènement d’une Syrie post-Assad", a-t-il ajouté. Un dirigeant de l’opposition syrienne Riad Seïf a déclaré pour sa part que les rebelles allaient demander à la communauté internationale "un soutien politique et humanitaire" ainsi qu’ "un appui militaire qualitatif".

Plus spécifiquement, les États-Unis pourraient fournir une "aide directe non meurtrière" aux rebelles, comme des gilets pare-balles, des véhicules blindés et même un entraînement militaire, avait précédemment affirmé hier le Washington Post, alors qu’un sénateur républicain faisait hier une demande en ce sens à Washington. Citant des responsables américains et européens, le journal rapporte aussi que Washington pourrait envoyer de l’aide humanitaire directement à la Coalition de l’opposition syrienne.

Source: L'Orient Le Jour







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