Le spectre de Gaza poursuit les responsables sionistes

L'entité sioniste semble vivre aujourd'hui une dépression persistante et ses responsables ne peuvent plus échapper aux critiques et accusations, partout où ils vont. A peine son discours commencé à l’Université d’Oxford, Shimon Pères est interrompu par les cris des étudiants qui ont dénoncé « le nettoyage ethnique des palestiniens », le qualifiant de criminel de guerre "En tant que président d'Israël, il est responsable de la faim d’un million et demi de Palestiniens soumis à un siège dans la bande de Gaza" a crié un des étudiants.
En parallèle, un rapport de l'Institut de recherches Reut de Tel-Aviv a été soumis au cabinet israélien, l'invitant à ne pas ignorer "les critiques légitimes". Selon le rapport, qui a été présenté jeudi au gouvernement de Benjamin Netanyahu, "des manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël, ou encore des tentatives visant à arrêter et poursuivre en justice à l'étranger des responsables de l'Etat hébreu" se produisent. Ceci résulte de l'agression de la bande de gaza. Le rapport a indiqué que les manifestations sont menés par les ONG pro-palestiniennes, arabes ou musulmanes mais aussi d'un nombre d'associations hostiles au sionisme à Madrid, Toronto, San Francisco et l'université de Berkeley en Californie.