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Al-Zoobi: "La Syrie ne possède pas d’armes chimiques et le peuple seul décide le sort d’al-Assad"

Al-Zoobi:
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"La Syrie ne possède pas d’armes chimiques, et ne les utiliserait jamais, si elle en possédait, pour des raisons morales et par respect aux traités internationaux", a déclaré le ministre syrien de l'information Omrane al-Zoobi dans un entretien à la télévision libanaise al-Manar.

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"L’Occident veut prouver la véracité du mensonge qu’il a lui-même énoncé, et qui dit que la Syrie a des armes chimiques. Nous n'écartons pas une expérience similaire à celle de l’Irak", a ajouté Omrane al-Zoobi. Concernant le sujet de l’armement des rebelles, il a expliqué : "Certains membres du courant du Futur acheminent des armes et des fonds aux insurgés en Syrie. Ce travail va à l'encontre des lois libanaises, syriennes et internationales. Il est du droit de la Syrie, voire de son devoir, de prendre les mesures nécessaires à cet égard", a-t-il martelé. Sur un autre plan, il a affirmé que l’opposition à l'extérieur se comporte d'une façon qui ne va pas dans l'intérêt de la Syrie. "La coalition a fermé la porte au dialogue. Les parties avec lesquelles elle traite sont hostiles à la Syrie, et tout le monde connait cela. Ils disent qu'ils représentent le peuple syrien, et nous disons que nous le représentons . Qu'ils viennent négocier avec nous, et la solution sera politique", a réclamé le ministre syrien via la chaine de télévision al-Manar.

M. al-Zoobi a déclaré qu'il n'est pas suffisant que les États-Unis inscrivent le Front al-Nosra sur leur liste terroriste. "Cet acte ne reflète pas la teneur les traités internationaux. Il est inacceptable d’interdire le terrorisme en Amérique, en Grande-Bretagne et en France et de le permettre en Syrie", a-t-il affirmé.

Répondant à une question sur l'avenir du président syrien Bachar al Assad, le ministre de l'Information a déclaré: "le peuple seul décide le sort d'al-Assad, et ce par l'intermédiaire des urnes. La parole est au peuple, non seulement concernant le statut du président, mais aussi concernant tous les statuts constitutionnels".

Par ailleurs, il a insisté que le dialogue serait un pas positif, qui assurera un processus politique reposant sur une entente nationale. "Eux (l'opposition), ne veulent pas cette logique. Ils craignent tout dialogue avec l'Etat", a-t-il révélé.

Al-Zoobi a signalé que les banlieues de Damas témoignent de violents affrontements entre l'armée et des groupes terroristes, alimentés en armes par l'extérieur. "Leur projet est de renverser l'Etat, semer la corruption et saper la sécurité", a-t-il commenté.

"La Syrie n'a agressé aucun pays voisin, non pas parce notre pays adopte une politique de distanciation, mais parce qu'il considère un frère le peuple turc. En tant qu’Etat syrien, nous souhaitons que la crise connaitra fin par un dialogue précédé par l'arrêt des violences", a espéré finalement M. Al-Zoobi, appelant tout le monde à laisser les Syriens résoudre leurs propres problèmes.

 Source: alahednews.com.lb, traduit par moqawama.org

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