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Sayyed Nasrallah : L’opposition syrienne n’est pas prête au dialogue, ni à accepter les réformes

Sayyed Nasrallah : L’opposition syrienne n’est pas prête au dialogue, ni à accepter les réformes
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Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, s'est entretenu avec le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah, dans la première d'une série d'émissions diffusée mardi par la chaîne télévisée russe en anglais, RT (Russia Today).

L'entretien a été réalisé en différé depuis l'Angleterre, en duplex vidéo avec Sayyed Nasrallah qui s'exprimait « depuis un lieu secret au Liban », a indiqué le créateur de Wikileaks.

Sur le dossier syrien, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que « l’opposition n'est pas prête au dialogue, ni à accepter les réformes. Tout ce qu'elle veut c'est renverser le régime ».

Sayyed Nasrallah a révélé que le Hezbollah avait tenté de favoriser le dialogue en Syrie : « Nous avons contacté (...) l'opposition pour l'encourager et pour faciliter le dialogue avec le régime mais elle a rejeté le dialogue », a-t-il assuré.

« Certes quelques pays, arabes et occidentaux, fournissent de l'argent, de la logistique et des armes,Sayyed Nasrallah : L’opposition syrienne n’est pas prête au dialogue, ni à accepter les réformes encourageant ainsi les combats en Syrie », a-t-il confirmé.

Et de souligner : « Personnellement, j'ai trouvé une volonté de la part du Président Bachar al-Assad à réaliser d’importantes réformes dans le pays ».

Concernant les relations du Hezbollah avec le régime syrien, son éminence a signalé : « L’expérience de trente ans du Hezbollah prouve que j’ai toujours été un ami de la Syrie et que je ne suis pas son agent. Par contre, ceux qui ont bénéficié de la présence syrienne au Liban s’opposent à elle aujourd’hui».

« Le régime de Bachar al-Assad est celui de la Résistance au Liban et en Palestine », a-t-il ajouté.

Sur le plan palestinien, le SG a estimé que « la seule solution est qu’un seul Etat existe sur la terre de Palestine, rassemblant les musulmans, les juifs et les chrétiens dans la paix ».

« L’entité sioniste est une entité illégale, fondée sur la base de l'occupation d’un territoire appartenant à un autre », a-t-il rappelé.

A propos de la conduite générale du Hezbollah à l’égard du monde arabe, Sayyed Nasrallah a précisé que « nous nous n’intervenons jamais dans les affaires internes des pays arabes, c’était toujours notre politique ».

Evoquant le sujet de la Résistance, le secrétaire général du Hezbollah a indiqué que « la résistance face à l’hégémonie des Etats-Unis ou à toute forme d’hégémonie, de même la résistance à l'occupation ou à toute agression contre notre peuple et nos familles sont compatibles avec la morale et les valeurs humaines ainsi qu'avec la loi divine et les religions célestes ».

Et de poursuivre : « Jusqu'à ce jour, nous évitons de rentrer en conflit avec quiconque à l’intérieur ( du Liban) car l’une de nos priorités est de libérer notre terre et de protéger le Liban contre la menace israélienne, surtout que nous réalisons bien que le Liban est toujours dans le cercle de la menace ».

« Libérer le sol est notre véritable objectif. Nous avons participé au gouvernement en 2005 pour la première fois non pas pour être au pouvoir, mais uniquement pour protéger la Résistance en empêchant le gouvernement libanais d’adopter une quelconque action contre la Résistance et pour éviter également toute friction à ce sujet », a-t-il conclu.

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