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Israel pille les organes des martyrs palestiniens et arabes.

Israel pille les organes des martyrs palestiniens et arabes.
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Lieu : la morgue d'Abou Kabir, Yafa.
Date : années 1990.
Crime : le pillage des organes humains.
Criminel : Israël
Victime : les martyrs palestiniens.


Lorsque Youssef a mis sa main sous la tête de son jeune frère martyr Ramadan Zaïtoun (12 ans) pour baiser son front, il était choqué : La tête de son frère était vide. Cependant, son choc était plus grand lorsqu'il a réalisé que son corps était également vide. Le corps de son petit frère était à l'image d'un squelette couvert de chair et de peau.  Ses organes internes étaient remplacés du coton et de gaze.

De fait, Ramadan n'est pas le seul martyr dont les organes étaient volés. A lui s'ajoutent 1000 martyrs dont les corps ont été rendus à leurs familles dépourvus de peaux, des cornées, des valves cardiaques et des os.

Oui, l'Etat sioniste vole les organes des martyrs palestiniens pour les transplanter dans les corps des soldats israéliens blessés ! ! ! 

 Tout au long des dernières années, le monde n'a pas cru aux propos des palestiniens soulignant qu'Israël exécute une opération systématisée du vol des organes de leurs martyrs.

Le 17 août 2009, le journaliste suédois Donald Boström a publié dans le quotidien Aftonbladet un article intitulé " Nos enfants sont dépouillés de leurs organes », accusant l’armée israélienne de couvrir un trafic d’organes prélevés sur des Palestiniens tués. L’article évoque un « trafic d’organes » se déroulant « avec la bienveillance des autorités » israéliennes.

Suite à la publication de son article, Donald Boström déclare avoir reçu deux lettres contenant des menaces de mort.

Comme il était attendu, l'Etat sioniste s'est hâté à démentir cette nouvelle : 

Ehud Barak, ministre israélien de la Défense, a considéré le contenu de l’article de « calomnie écœurante », n’hésitant pas à le qualifier d’antisémite.

 De sa part, Avidgor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères a accusé les autorités suédoises d’utiliser le principe de liberté d’expression comme « prétexte commode pour ne pas condamner l’antisémitisme ».

Après quelques jours, la télévision israélienne a affirmé la crédibilité de l'article après la diffusion de la reconnaissance de L'ancien chef du principal institut médico-légal israélien que des organes avaient été prélevés sur des corps, notamment de Palestiniens, au cours des années 1990 sans l'autorisation des familles des défunts.

Certes, lorsque Jehuda Hiss a fait ces déclarations dans le cadre d'un entretien accordé en 2000 à, Nancy Scheper-Hugues, une universitaire américaine, il ne croyait pas qu'elles seraient publiées avant sa mort.

Dans son interview, le Dr Jehuda Hiss raconte la manière dont les médecins dissimulaient la disparition de la cornée. "Nous fermions les paupières avec de la colle" et "nous ne prenions pas de cornée quand nous savions que les familles ouvriraient les yeux".
Aucune autorisation n'était demandée à la famille", affirme-t-il.

Après les aveux du Hiss, l'autorité palestinienne a officiellement accusé Israël du pillage des organes des martyrs.

Le ministre palestinien des affaires des détenus à Ramallah Issa Karakea a indiqué que " le vol des organes constitue une violation de toutes les conventions et les lois internationales. De plus, il a confirmé que le ministère possède des documents révélant que l'Etat sioniste à exécuter des captifs palestiniens uniquement pour voler leurs organes."

Malgré la monstrualité de cette crime, cette dernière ne semble pas étrangère à Israel dont l'histoire est surchargée des massacres et de sauvagerie aussi bien au Liban qu'en Palestine occupée. 

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