14 octobre prochain: le rapport de Goldstone sur la table de discussion onusienne

"Pas de report jusqu'au mois de mars prochain. Le rapport de Goldstone sur les crimes de guerre de l'occupation israélienne dans la Bande de Gaza sera évoqué le 14 octobre prochain au conseil de sécurité de l'ONU" ont rapporté les médias. Mais comment cela s'est passé?" La Libye, actuellement membre du conseil de sécurité onusien, a intervenu. La réponse de ce dernier était positive: une tenue d'une séance urgente pour débattre le rapport précité" rétorquent les sources. De fait, un tel comportement de la part des Nations-Unies. Cependant, la grande surprise est la suivante: M. Mahmoud Abbas, le président de l'autorité palestinienne, a ordonné à son délégué de reporter l'adoption de ce rapport. Les réactions condamnant cette décision  à l'égard des palestiniens se sont succédées de part le monde. Les plus récentes avaient eu lieu en Italie où des centaines de Palestiniens ont protesté contre la visite de M. Abbas à ce pays.  "Quels sont les vrais motifs du comportement de  M. Abbas?" s'avère la question lancinante qui se trouve sur toutes les lèvres. le quotidien Assafir a rapporté d'une source que " Georges Mitchell,  spécial envoyé américain au Proche-Orient a contacté Saeb Erakat, négociateur en chef de l'Autorité palestinienne, l'appelant à retirer le rapport sinon l'administration américaine s'abstiendra de presser Israel enragée de la  position palestinienne pour continuer le processus de paix.A son tour, M. Erakat a raconté l'histoire complète au M. Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, qui a ordonné de retirer le rapport après un long débat. ""Certes, cette décision serait fortement condamnée sur la scène palestinienne. Mais, l'écoulement du temps enterrera ce sujet et le peuple va l'oublier. De même, la prochaine tenue du Conseil des Droits de l'Homme le repoterait et ainsi il sera perdu dans les coulisses" ajouta la source.  Reste à noter que le juge Richard Goldstone avait souligné "qu’Israel avait usé les civils palestiniens comme des boucliers humains, ce qui est considéré" un crime de guerre". De plus, il a insisté sur le fait que l'Etat sioniste a usé le phosphore blanc qui est internationalement prohibé." "Après des enquêtes menées à propos de 36 accidents, il apparaît qu'Israel a commis des crimes hors le cadre de la loi, a arrêté abusivement les palestiniens et a maltraité les civils violant ainsi gravement les droits de l'Homme  signalant que la persistance du blocus imposé  sur la Bande de Gaza constitue un châtiment collectif et un crime contre l'humanité" a-t-il ajouté.