noscript

Please Wait...

Les sales dessous du report de l’examen de rapport Goldstone

Les sales dessous du report de l’examen de rapport Goldstone
folder_openMoyen Orient access_time depuis 14 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Rapport: al-Manar De scandale  en scandale, grâce entre autre aux mèches jetées sournoisement par les Israéliens, la responsabilité de l'Autorité palestinienne (AP) et de Mahmoud Abbas s'affirme de plus en plus dans le report de l'examen du rapport Goldstone sur les crimes israéliens contre la Bande de Gaza. Selon l'agence de presse palestinienne "Shéhab", citant des sources à Washington, puis relayé par le quotidien israélien Maariv, Abbas s'est plié aux sommations israéliennes de reporter l'examen de ce rapport par le Comité des droits de l'homme des Nations Unies lorsque les dirigeants israéliens l'ont menacé de révéler au grand jour, devant l'organisation onusienne et les médias internationaux son soutien à l'offensive israélienne contre la Bande de Gaza "Plomb durci",  pour mettre fin au Hamas. Un colonel israélien, Élie Éfraham, rapporte l'agence, s'était présenté chez les dirigeants palestiniens, alors que les coulisses des Nations Unies se préparaient à l'examen du rapport. À partir de son ordinateur, il leur a montré deux enregistrements, l'un vidéo et l'autre vocal. Le premier montrant Abbas en s'attelant à persuader Ehud Barak (qui était alors ministre de la sécurité intérieure) en présence de Tzipi Livni, la chef de la diplomatie, de poursuivre l'offensive.  L'autre renvoyant la voix de Tayeb AbderRahim, le secrétaire général de la présidence palestinienne, lors d'un contact téléphonique avec le directeur du bureau du chef d'état major, Dov Weissglass, expliquant que les circonstances étaient propices pour que "l'armée israélienne investisse les deux camps de Jabalia et de Chati dans la Bande, pour contraindre le Hamas à céder".  Les sources à Washington rapportent aussi des propos de Weissglass, selon lesquels il aurait dit qu'une telle mesure pourrait tuer beaucoup de civils"; et ceux d'AbderRahim qui aurait rétorqué:" Ils ont tous voté pour le Hamas, ce sont eux qui ont ainsi choisi leur sort et pas nous".  Le colonel Efraham aurait même demandé un engagement écrit pour n'accorder aucune autorisation aux pays arabes pour faire passer le rapport en question. Quoique cette version des faits n'exclut pas l'autre marchandage véhiculée par les médias israéliens, liant la suspension de l'examen à l'obtention d'un deuxième réseau de téléphonie mobile, mais son impact ne peu qu'être renforcé. Elle permet d'abord d'impliquer les Palestiniens de l'Autorité palestinienne dans l'offensive " Plomb durci" et d'alléger en conséquence la responsabilité des militaires israéliens. Le chef de la diplomatie israélien Avigdor Lieberman  s'était d'ailleurs dernièrement offusqué contre la politique de l'AP de traduire devant la Justice internationale des généraux et des responsables militaires israéliens, sous peine de crimes de guerre. Leur divulgation devrait aussi creuser encore plus l'écart entre le Fatah et le Hamas qui se préparaient à un nouveau round de négociations qui s'annonçaient plus positives. Mais, elle montre surtout que les Israéliens n'ont pas tenu parole, et ont violé l'engagement du marchandage, en divulguant par sources américaines interposées, le contenu des deux enregistrements. Au mépris de dénuder Abbas encore plus devant les siens. 

//