noscript

Please Wait...

ramadan2024

Aoun exhorte la justice à démettre Rifi et Youssef de leurs fonctions

Aoun exhorte la justice à démettre Rifi et Youssef de leurs fonctions
folder_openLiban access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

À l'issue d'une réunion exceptionnelle du Bloc du changement et de la réforme, tenue hier, le général Michel Aoun a tiré sur le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, et le directeur d'Ogero, Abdel Menhem Youssef. Il a d'autre part adressé au ministre sortant de l'Intérieur, Ziyad Baroud, une question dans laquelle il lui demande de clarifier s'il a renoncé à assumer ses fonctions avant ou après avoir pris des mesures contre le général Rifi.
Lors d'un point de presse, le général Aoun a affirmé que bien que les unités du service de renseignements des FSI aient quitté le bâtiment abritant les équipements relevant du troisième réseau de téléphonie mobile, pour être remplacées par des éléments de l'armée, « les cartes magnétiques donnant accès aux bureaux du central téléphonique sont restées avec le directeur d'Ogero, Abdel Menhem Youssef, comme s'il s'agissait d'une propriété personnelle ».
« Ce qui est requis, a ajouté Michel Aoun, c'est la poursuite de l'enquête. La justice doit démettre le directeur d'Ogero de ses fonctions (...) et poursuivre le dossier du général Rifi qui doit également être démis de ses fonctions et traduit en justice », a-t-il affirmé, relevant que ce dernier s'est rebellé contre l'autorité du ministre de l'Intérieur dont il dépend. Pour le chef du CPL, M. Youssef a fui le pays et ne reviendra probablement pas, laissant entendre qu'il cherche à se dérober à ses responsabilités.

Et d'adresser une question à Ziyad Baroud « à titre informatif », en demandant si ce dernier a rendu son tablier avant ou après avoir fait assumer au directeur des FSI la responsabilité de son refus de se soumettre aux ordres. « A-t-il été empêché par une autorité quelconque de prendre les mesures correctionnelles adéquates ? » s'est encore demandé le chef du CPL.
Rappelant qu'il existe déjà plus de douze plaintes déposées devant l'Inspection judiciaire par le ministre des Télécoms sortant, Charbel Nahas, ainsi que par son prédécesseur contre les agissements de M. Youssef, et quatre autres plaintes devant la justice, M. Aoun s'est demandé pourquoi M. Youssef n'a pas plutôt fait appel au service de sécurité des ambassades, au lieu d'en appeler aux FSI. À ce propos, il a affirmé que la société Ogero « a depuis longtemps outrepassé ses prérogatives ».
« Tout ce que vous entendez et lisez aujourd'hui est mensonger sauf ce qui émane du ministre Nahas et de notre bloc parlementaire », a affirmé Michel Aoun avant de conclure que « la bataille se poursuivra », soulignant que les réunions de son bloc parlementaire resteront ouvertes.
À la question de savoir si ce qui s'est passé n'est autre qu'une tentative de diversion pour couvrir l'échec de la formation d'un gouvernement, il a répondu : « L'affaire du ministère des Télécoms est indépendante et elle va se poursuivre, que le gouvernement soit formé ou pas. »

Comments

//