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«Israël» ordonne la fermeture du réservoir d’ammoniaque de Haïfa pour juillet

«Israël» ordonne la fermeture du réservoir d’ammoniaque de Haïfa pour juillet
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 6 années
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La Cour suprême de l’entité israélienne a statué dimanche sur la fermeture d'un réservoir d'ammoniaque à Haïfa, appartenant à l’entreprise Haïfa Chemicals, prévoyant sa cessation d'activité pour la fin du mois de juillet.

«Israël» ordonne la fermeture du réservoir d’ammoniaque de Haïfa pour juillet

Le tribunal a jugé que, malgré la faible probabilité d'une fuite dans le réservoir, les conséquences potentiellement d'un tel scénario seraient désastreuses.

«L'ammoniac est une substance très toxique et, en raison de la proximité entre le réservoir et la population d'un demi-million de personnes dans la région de Haïfa, le risque d'une faille de sécurité ou d'un quelconque dysfonctionnement pourrait causer une catastrophe», a expliqué le juge Chanan Meltzer.

«Nous parlons de la crainte d’une catastrophe à l'échelle nationale», a-t-il ajouté.

Le juge Meltzer a noté, d'après de prudentes estimations, que le nombre des affectés dans la région de Haïfa si un tel drame arrivait pourrait atteindre 1.000 à 5.000 personnes, faire des dizaines de morts et des centaines de blessés pouvant être affectés par des problèmes de santé grave tout comme de paralysie sévère.

Les juges ont également autorisé le remplissage du réservoir une dernière fois avant son arrêt définitif, tant que le ministère de la Protection de l'environnement et d'autres autorités compétentes vérifie que les mesures de sécurité nécessaires ont été prises pour sa fermeture.

Le maire Yona Yahav et les responsables de la municipalité de Haïfa ont salué la décision du tribunal.

«C'est une décision courageuse qui mérite le respect, et qui redonne l'espoir à plus d'un million de résidents dans la région de la Baie de Haïfa», a déclaré le maire.

Dans le même temps, le directeur général du ministère des Finances, Shai Babad, a rencontré dimanche des représentants du ministère de la Protection de l'environnement ainsi que du bureau du Premier ministre pour discuter de solutions alternatives afin de maintenir une quantité suffisante d'ammoniac en «Israël».

La pression pour la fermeture du réservoir est montée d'un cran à la suite des menaces lancées l'an dernier par le secrétaire général du Hezbollah libanais, sayed Hassan Nasrallah, affirmant qu'une attaque de missiles contre le réservoir pourrait avoir l'effet d'une «bombe nucléaire».

Source : agences

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