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Négociations du Brexit: le Royaume-Uni, «négociateur», pas «quémandeur»

Négociations du Brexit: le Royaume-Uni, «négociateur», pas «quémandeur»
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Le ministre britannique du Brexit David Davis a déclaré mercredi que le Royaume-Uni n'entrait pas dans les négociations du Brexit en «quémandeur mais en tant que négociateur», rejetant la possibilité que le pays paye 100 milliards d'euros à l'Union européenne.

Négociations du Brexit: le Royaume-Uni, «négociateur», pas «quémandeur»

«Nous entrons dans ces négociations pas en tant que quémandeur mais en tant que négociateur. Il y a deux camps dans cette négociation et l'autre camp ne va pas déterminer qui fait quoi», a-t-il dit sur BBC Radio 4.

Alors que selon le quotidien Financial Times mercredi la facture du pays pour solder ses comptes avec l'Union européenne pourrait s'élever jusqu'à 100 milliards d'euros, M. Davis a écarté la possibilité de payer une telle somme dans l'émission Good Morning Britain sur ITV: «nous ne payerons pas 100 milliards», a-t-il insisté, jugeant qu'il s'agissait «de premières manœuvres» de la part du bloc des 27.

«Ce matin, vous voyez des demandes de 100 milliards dans les journaux - c'est passé de 50 à 60 à 100. Je ne pense pas que nous allons finir à ce niveau, en fait je sais que nous n'allons pas terminer à ce niveau. La vérité c'est que ça va être des négociations difficiles», a-t-il répété sur BBC Radio 4.

«En cas de départ (sans accord), il n'y aura rien à payer», a-t-il également affirmé, «mais personne ne cherche ce résultat. Nous voulons un accord, nous pensons pouvoir obtenir un accord».

«Nous avons dit très clairement que nous allons respecter nos obligations internationales, nos obligations légales. Mais elles ne vont pas être déterminées pour nous, par un camp. Ce sera un sujet de négociation», a-t-il martelé.

Interrogé sur les moyens de pression à la disposition du pays, M. Davis a fait valoir qu'«une fois que nous serons sortis, nous serons le marché extérieur le plus important» pour l'UE, jugeant que «c'est très très important pour eux».

Mardi, la Première ministre Theresa May, en campagne pour les élections législatives du 8 juin, a promis d'être «une femme sacrément difficile» dans les négociations avec l'UE.

Le négociateur en chef de l'UE Michel Barnier doit dévoiler mercredi les directives détaillées du camp européen, en pleine controverse sur le degré d'optimisme des deux parties à quelques semaines du début des tractations.

Source: agences et rédaction

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