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Grève générale des Palestiniens en soutien aux grévistes de la faim

Grève générale des Palestiniens en soutien aux grévistes de la faim
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Les Palestiniens observaient jeudi une grève générale en solidarité avec les 1.500 détenus en grève de la faim depuis 11 jours dans les prisons israéliennes, ont constaté des journalistes de l'AFP, un mouvement d'une ampleur «sans précédent depuis des années» selon des responsables.

Grève générale des Palestiniens en soutien aux grévistes de la faim

Dans le centre de Ramallah, en Cisjordanie occupée, les rues étaient vides, les transports étant en grève tandis que les rideaux de fer des magasins étaient baissés et fermés par des cadenas.

Dans les rues commerçantes habituellement embouteillées et aux trottoirs envahis par les employés se rendant au travail ou les élèves sur le chemin de l'école, le calme régnait tandis que des dizaines de personnes convergeaient vers une tente installée sur une place centrale, où se réunissent les soutiens des prisonniers.

C'est de là que doit ensuite partir une manifestation. Elle pourrait dégénérer en heurts avec les forces de l’occupation israélienne, comme cela est souvent le cas depuis le début le 17 avril de cette grève de la faim observée à l'appel du leader emprisonné du parti Fatah, Marwan Barghouthi.

«Cette grève générale est sans précédent depuis des années», témoigne à l'AFP Khalil Rizeq, qui dirige l'Union des chambres de commerce palestiniennes. «Tous les secteurs palestiniens, comme les transports, les boulangeries, les magasins, l'ensemble du secteur privé et des institutions commerciales participent», souligne-t-il. Et ceci, dit-il, n'est que «le début».

Oday Homaid, ingénieur de 27 ans, ne travaille pas aujourd'hui et est venu avec l'équipe de techniciens de son entreprise d'entretien d'ascenseurs, sur la place Yasser Arafat où se dresse la tente. «C'est le minimum que l'on puisse faire pour nos prisonniers», dit à l'AFP le jeune homme.

«Nous pouvons sacrifier une journée pour nos prisonniers qui ont donné des années entières de leur vie», renchérit Munther Karaja, un pâtissier de 42 ans qui a lui aussi fermé boutique.

La grève était observée dans toutes les villes de Cisjordanie occupée, les seuls exemptés du mouvement étant les médecins et les lycéens qui passent bientôt leur baccalauréat.

La question des prisonniers est particulièrement sensible parmi les Palestiniens, alors que plus de 850.000 d'entre eux ont été incarcérés par l'entité sioniste depuis le début en 1967 de l'occupation israélienne de leurs Territoires.

Alors que pour le onzième jour consécutif, les 1.500 grévistes de la faim n'ingèrent que de l'eau et du sel, responsables et défenseurs des droits de l'Homme s'inquiètent de leur état de santé et préviennent que la mort de l'un d'eux pourrait mener à une «explosion».

Source: agences et rédaction

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