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Attaque chimique à Idlib: un ex-officier de la CIA accuse «Daech»

Attaque chimique à Idlib: un ex-officier de la CIA accuse «Daech»
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L’utilisation d'ypérite par «Daech» en Irak confirme le fait que l’attaque chimique d’Idlib a été perpétrée non par Damas, mais par des terroristes, a déclaré un ancien officier de la CIA.

Attaque chimique à Idlib: un ex-officier de la CIA accuse «Daech»

Le fait que les terroristes de «Daech» ont utilisé du gaz moutarde contre une base militaire en Irak indique que l'attaque chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun a elle aussi été perpétrée par des terroristes, estime l'ex-officier de la CIA Philip Giraldi.

Auparavant, la chaîne CBS a annoncé que les combattants du groupe terroriste «Daech» avaient utilisé récemment du gaz moutarde contre une base militaire en Irak, où se trouvaient alors des conseillers américains et australiens. Six soldats américains ont été hospitalisés avec des problèmes respiratoires. En outre, au moins 25 soldats ont dû être soignés en toute urgence.

«Les déclarations de la Maison-Blanche selon lesquelles seul gouvernement syrien a pu utiliser des armes chimiques sont erronées», a déclaré à Sputnik Philip Giraldi.

Il a également noté que l'incident d'Idlib rappelait les attaques perpétrées auparavant par différents groupes terroristes.

Des analystes américains indiquent également que l'utilisation de substances toxiques par «Daech» est largement connue.

Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.

Les Occidentaux imputent la responsabilité de cette attaque aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.

Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Source: agences et rédaction

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