noscript

Please Wait...

Russes et Iraniens proposent que des experts internationaux enquêtent sur l’attaque d’Idlib

Russes et Iraniens proposent que des experts internationaux enquêtent sur l’attaque d’Idlib
folder_openSyrie access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

La Russie et l’Iran ont soumis un projet au Conseil exécutif de l'OIAC, visant à la création d'une mission internationale d'experts qui, en plus des membres de l'OIAC, enquêteront sur l’attaque chimique présumé d’Idlib.

Russes et Iraniens proposent que des experts internationaux enquêtent sur l’attaque d’Idlib

Alexandre Choulgine, le représentant permanent russe au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), a affirmé que l'enquête sur l'utilisation des armes chimiques à Idlib en Syrie pourrait être menée par de nombreux experts, qu’ils soient russes, chinois, américains, britanniques ou encore iraniens.

«Avec les collègues iraniens, nous avons trouvé nécessaire de soumettre au Conseil exécutif [de l'OIAC, ndlr] un projet (…) visant à la création d'une mission internationale d'experts qui, en plus des membres de l'OIAC sélectionnés en conformité avec le principe de l'Onu de la représentation géographique correcte, pourrait compter des experts nationaux de nombreux pays. Par exemple, cela pourrait être également des experts de la Russie, de la Chine, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Iran, de la Suisse, de l'Espagne, de la Suède, etc», a-t-il déclaré.

Dans le même temps, Choulgine a précisé qu'il s'agissait d'experts réputés et bien connus de l'OIAC.

Selon lui, l'objectif principal de cette mission serait d'enquêter afin de déterminer comment des armes chimiques avaient pu être transportées à Khan Cheikhoun et si c'était réellement le cas.

En outre, d'après Choulgine, la mission devrait vérifier les affirmations des États-Unis sur l'utilisation de la base aérienne syrienne d’al-Chaayrate en tant que stock d'armes chimiques et son utilisation comme base pour les avions amenés à effectuer des vols de combat avec une cargaison toxique.

D'ailleurs, le représentant russe de l'OIAC a insisté sur le fait que, pour que l'enquête soit réussie, la mission internationale des experts devra «se rendre sur les lieux et travailler en fonction de la méthodologie de l'OIAC avec un accent mis sur la collecte des preuves matérielles sans se fixer uniquement sur les spéculations diffusées sur Internet ou des témoignages de gens résidant dans un pays voisin de la Syrie.

Le 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.

Source: agences et rédaction

Comments

//