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Poutine met en garde contre d’autres «provocations chimiques» en Syrie

Poutine met en garde contre d’autres «provocations chimiques» en Syrie
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Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre de nouvelles «provocations» à l’arme chimique qui seraient en préparation en Syrie afin de mettre en cause le président.

Poutine met en garde contre d’autres «provocations chimiques» en Syrie

Le président russe a déclaré que la situation actuelle autour de la Syrie lui rappelait les événements de l’année 2003, quand les États-Unis ont lancé une opération militaire en Irak, tout en mettant en garde contre d’autres provocation chimiques destinées à accuser le pouvoir syrien.

«Nous en débattions avec le Président italien (actuellement en visite à Moscou, ndlr). Je lui ai dit que tout cela me rappelait les événements de l’année 2003 quand les représentants américains présentaient devant le Conseil de sécurité de l’Onu les armes chimiques qui auraient été trouvées en Irak. Une campagne militaire a été lancée dans la foulée en Irak, qui s’est soldée par la destruction de ce pays, par une accentuation de la menace terroriste et la création du groupe djihadiste Daech sur la scène internationale, ni plus ni moins», a fait remarquer le Président russe.

De nos jours, a-t-il poursuivi, la même chose est en train de se produire: « Et de nouveau, les partenaires leur donnent le feu vert. À cet égard, je voudrais citer nos écrivains Ilia Ilf et Evguéni Pétrov: «On s’ennuie, les filles». «Nous avons déjà vu tout cela»

Poutine a fait référence au roman «Les Douze Chaises» (1928) d’Ilf et Petrov, dans lequel le personnage principal, Ostap Bender, s’adresse à des amateurs de jeu d’échecs de la ville de New Vasjuki et leur dit qu’il n’y a pas «de jeu de pensée dans la province». C’est là qu’il prononce l’adage: « On s’ennuie, les filles!»

Suite à l’attaque chimique de mardi à Khan Cheikhoun, attribuée par les pays occidentaux aux forces armées syriennes, le Président américain Donald Trump a ordonné une frappe ciblée contre la base aérienne syrienne d’al-Chaayrate. Vendredi matin, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés par les navires américains USS Porter et USS Ross, qui croisent en Méditerranée, faisant selon la partie syrienne dix victimes parmi les militaires et neuf parmi les civils, dont quatre enfants, et causant d’importantes destructions.

Le Président Vladimir Poutine a qualifié l’attaque américaine d’agression contre un État souverain en violation du droit international et menée sous un faux prétexte.

D’autres attaques chimiques

Le président russe a aussi mis en garde mardi contre des «provocations» à l’arme chimique qui seraient selon lui en préparation en Syrie afin de mettre en cause Bachar el-Assad.

«Nous avons des informations de plusieurs sources indiquant que de telles provocations – je ne peux pas les qualifier autrement – se préparent également dans d’autres régions de Syrie, y compris dans les banlieues sud de Damas», a affirmé Poutine.

«On s’apprête à balancer de nouveau quelque substance et à accuser les autorités syriennes de son utilisation», a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse à Moscou avec le président italien Sergio Mattarella.

Quelques minutes plus tard, le ministère russe de la Défense a accusé les extrémistes d’introduire des «substances toxiques» dans les régions de Khan Cheikhoun et de la Ghouta orientale, près de Damas, afin de mettre en cause le gouvernement et provoquer une réaction des Etats-Unis.

«Le régime de Bachar al-Assad n’a aucun intérêt à utiliser des armes chimiques. D’autant que l’armée syrienne n’en possède plus», son arsenal chimique ayant été détruit entre 2013 et 2016 sous le contrôle de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), selon le ministère.

«Les experts de l’OIAC ont confirmé la destruction de 10 des 12 sites utilisés pour le stockage et la fabrication d’armes chimiques. Les deux sites restants se trouvent dans les territoires sous contrôle de la soi-disant opposition», a-t-il ajouté.

Poutine a également affirmé que la Russie entendait saisir l’OIAC pour réaliser une enquête sur les événements de Khan Cheikhoun.

Les propos du président russe sont intervenus juste avant l’arrivé à Moscou du secrétaire d’Etat Rex Tillerson pour sa toute première visite officielle. Il doit s’entretenir mercredi avec son homologue russe Sergueï Lavrov, particulièrement sur la Syrie.

Source : agences et rédaction

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