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Agression US en Syrie: Paris ne souhaite aucune confrontation avec Téhéran et Moscou

Agression US en Syrie: Paris ne souhaite aucune confrontation avec Téhéran et Moscou
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Après les frappes américaines contre une base aérienne syrienne, la diplomatie française n’a pas condamné vendredi l’attaque. François Hollande a estimé que la «réponse» des Etats-Unis devait «maintenant être poursuivie au niveau international, dans le cadre des Nations Unies si c'est possible».

Agression US en Syrie: Paris ne souhaite aucune confrontation avec Téhéran et Moscou

«Je considère que cette opération était une réponse». «Elle doit être maintenant poursuivie au niveau international dans le cadre des Nations Unies si c'est possible, de façon à ce que nous puissions aller au bout des sanctions contre Bachar el-Assad et empêcher qu'il y ait de nouveau utilisation des armes chimiques et l'écrasement par ce régime de son propre peuple», a déclaré, en marge d'un déplacement en Ardèche, le chef de l'Etat, qui réunira un Conseil de défense à l'Elysée à 19h00.

Pour le ministre des Affaires étrangères, Jean Marc Ayrault, il s’agit d’«un avertissement» et d’«un début de clarification», donnés par les Américains.  

Paris a été informé sur les frappes US

Cité par l’AFP, Ayrault revient dans ses propos sur la position irano-russe envers la Syrie qui est pour une solution diplomatique et prétend que le soutien des Russes et des Iraniens à Assad «n’a pas de sens». Le diplomate français a ajouté que «Paris ne souhaite aucune confrontation avec Téhéran et Moscou».

Le chef de la diplomatie française a été informé par Rex Tillerson, son homologue américain, «dans la nuit», sur les frappes contre la base aérienne syrienne d'al-Chaayrate, selon les sources diplomatiques françaises citées par Reuters.

Parmi les candidats à la présidentielle française, cette agression militaire contre la Syrie, suscite des positions opposées.

Le Pen «étonnée»

Marine Le Pen s'est déclarée vendredi «étonnée» de la décision du président américain Donald Trump, devenant ainsi à nouveau «gendarme du monde».
«Est-ce que c'est trop demander d'attendre les résultats d'une enquête internationale indépendante avant d'opérer ce genre de frappe?», s'est interrogée la candidate Front National à l'élection présidentielle sur France 2, souhaitant «qu'on ne retrouve pas le même scénario que celui qu'on a pu voir en Irak, en Libye».

Mme Le Pen a laissé entendre qu'il fallait continuer à parler au président syrien Bachar el-Assad «tant qu'il n'y a personne d'autre de crédible».

Fillon met en garde contre une «confrontation directe» Occident-Russie

François Fillon, candidat «Les Républicains» à la présidentielle, a dit vendredi que l'on pouvait «comprendre» la «riposte américaine» à l'attaque chimique présumée en Syrie, tout en demandant à ce qu'elle ne conduise pas «à une confrontation» entre l'Occident d'un côté, la Russie et l'Iran de l'autre.

«Ce serait un terrible danger pour la paix», écrit l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy dans un communiqué.

«La France doit exiger que l'enquête des Nations unies soit conduite dans les meilleurs délais et que les mesures nécessaires soient prises pour faire respecter l'interdiction d'utilisation des armes chimiques», demande-t-il.

Macron pour une opération militaire contre «Daech et Assad»

Le 6 avril, le candidat d'En Marche, Emmanuel Macron a appelé à «organiser une opération militaire en Syrie avec plusieurs puissances internationales. Celle-ci devrait cibler prioritairement Daech, mais aussi le gouvernement syrien».

Une telle intervention militaire «devrait se faire sous l'égide de l'ONU», a précisé l'ex-ministre de l'Economie sur France 2, rejetant l'option d'une intervention unilatérale française en Syrie.

Source: agences et rédaction

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