noscript

Please Wait...

Attentat de Saint-Pétersbourg: le kamikaze présumé est un citoyen russe d’origine kirghize

Attentat de Saint-Pétersbourg: le kamikaze présumé est un citoyen russe d’origine kirghize
folder_openRussie access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Les services secrets kirghizes ont confirmé que l'auteur présumé de l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg qui a fait 11 morts et 51 blessés le 3 avril était un citoyen russe né au Kirghizstan.

Attentat de Saint-Pétersbourg: le kamikaze présumé est un citoyen russe d’origine kirghize

«Il est probable que l’auteur de l’attentat qui a eu lieu dans le métro de Saint Pétersbourg le 3 avril ait été un citoyen russe d’origine kirghize», a déclaré le porte-parole du Comité à la sécurité nationale de la République kirghize, Rakhat Saoulaïmanov. Il a aussi ajouté que les services kirghizes collaboraient avec leurs homologues russes dans le cadre de l'enquête.

Le 3 avril, en début d'après-midi, une explosion a eu lieu dans un wagon du métro de Saint-Pétersbourg. Onze personnes sont décédées et des dizaines d'autres ont été blessées. La déflagration, éventrant la carcasse de la voiture, s'est produite entre deux stations : Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institut, sur une ligne très fréquentée de la deuxième ville de Russie.

Le Comité d'enquête russe a annoncé avoir ouvert une enquête pour acte terroriste, précisant néanmoins que toutes les autres pistes seraient examinées.

Si les agences russes affirment que les autorités kirghizes ont refusé de dévoiler l’identité du potentiel responsable de cette explosion, l’AFP et Reuters précisent elles qu'il s'agissait d'Akbarjon Djalilov. Il serait âgé de 22 ans. Son nom a été déjà évoqué dans les médias russes, où il est désigné comme l’un des auteurs présumés de l’attentat. Des photographies permettant de l'identifier avaient été diffusées sur les réseaux sociaux.

D’après un journal en ligne russe, Fontanka, Akbarjon Djalilov résidait depuis six ans à Saint-Pétersbourg. Il avait, sur cette période, changé plusieurs fois de passeports.

Dans la nuit du 3 au 4 avril, une source des services de sécurité russe citée par RIA Novosti avait affirmé que le «corps d'un ressortissant d’Asie Centrale» avait été retrouvé à l'épicentre de l'explosion, sans pour autant le qualifier de «kamikaze».

Plus tôt, un autre nom, celui d’un citoyen kazakh, Maxime Arichev, né en 1996, avait circulé dans les médias. Mais ces suppositions ont rapidement été démenties par Astana.

Source : agences

Comments

//