noscript

Please Wait...

ramadan2024

Le mur de séparation à la frontière de Gaza… une étape sécuritaire à dimension politique

Le mur de séparation à la frontière de Gaza… une étape sécuritaire à dimension politique
folder_openAnalyses access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Depuis un certain temps, l'armée de l’occupation israélienne poursuit la construction de la barrière de séparation «numérique» le long des frontières nord et ouest avec la bande de Gaza, sous prétexte de lutter contre les tunnels de la résistance palestinienne.

Le mur de séparation à la frontière de Gaza… une étape sécuritaire à dimension politique

Le Ministère de la guerre a récemment alloué près d'un milliard et 130 millions de dollars en faveur de la mise en place de ce mur en ciment pour séparer la bande de Gaza du reste des territoires occupés.

À cet égard, des milieux sionistes voient la possibilité d’avoir recours à la main d’œuvre étrangère dans le but d’accélérer le rythme de la construction de ce mur, de plusieurs mètres de profondeurs, au cours des prochains mois, dans la perspective du déclenchement d'une nouvelle confrontation militaire avec la bande de Gaza.

Le mur d'une longueur de 65 km, et d’une hauteur de huit mètres est l’un des grands projets actuellement mis en œuvre par l'entité usurpatrice, à la lumière des leçons tirées suite à l'offensive de 2014.

Une barrière de sécurité ou une frontière politique?

Dans ce contexte, l’expert des affaires sionistes Ismail Mahra a vu que la reprise des travaux sur ce mur, qui ont commencé en 2002 est survenue pour plusieurs raisons, notamment: éviter les échecs qui se sont produits pendant la dernière guerre sur le secteur, d'autant plus que les tunnels étaient à l'avant-garde des défis.

Il a ajouté dans une interview avec le site al-ahed que «l’entité sioniste travaille pour neutraliser l'arme stratégique de la résistance en cas de nouveaux affrontements, ou le déclenchement d'une confrontation majeure entre les deux parties.»

Il a averti que la grande promotion dans les médias sionistes à l’égard de ce grand mur, est liée aux dimensions psychologiques afin de réduire la peur et l'anxiété qui affligent les colons qui vivent au bord de la bande de Gaza.

Mahra a noté que l'approbation pour la construction de la barrière de séparation est venue en réponse directe aux demandes des chefs des colonies aux alentours de Gaza, qui ont appelé le gouvernement israélien à placer à la frontière avec la bande de Gaza les technologies et les matériaux nécessaires pour faire face à la menace des tunnels, et à éliminer la possibilité de l'infiltration des résistants palestiniens vers les colonies.

Les conséquences du mur

L'entité sioniste poursuit les travaux du mur de séparation, en dépit de la condamnation internationale et des organismes des droits de l'homme. Cette construction a des effets négatifs à plusieurs niveaux, en particulier dans le secteur agricole, comme le confirme l'activiste Saber Za'anin.

Za'anin qui habite à quelques mètres seulement du mur cimenté, a ajouté que  «L'occupation a fait un ajustement sur le plan de construction, ce qui a conduit à la disparition de grands espaces agricoles de la bande de Gaza», notant que «les caractéristiques du mur de l'apartheid se sont éclaircies de façon spectaculaire, ce qui rend certain la volonté israélienne de séparer Gaza du reste des villes et villages occupés».

L'annonce de l’accélération de la mise en place du mur, vient de concert avec l’embargo sioniste imposé à la bande de Gaza par voie terrestre, maritime et aérienne.

De son côté, l'analyste politique Hossam Digeni a mis en garde contre la promotion de solutions régionales visant à imposer de nouvelles frontières pour le secteur, soulignant que cela est réfuté par les palestiniens.

Digeni a poursuivi «les Gazaouis ont leur regard fixé sur Al-Qods et la Mosquée d’Al-Aqsa et ont hâte de les libérer de l'occupation sioniste. Ils rejettent toutes les frontières par conviction que ces lignes sont, tôt au tard, éphémères.»

Il convient de noter que la barrière de séparation dispose de dispositifs électroniques modernes, et des moyens de contrôle spécialisés pouvant détecter les opérations de forage.

Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site

Comments

//