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L’armée algérienne abat deux terroristes, dont «l’émir local de Daech»

L’armée algérienne abat deux terroristes, dont «l’émir local de Daech»
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Les autorités algériennes se sont félicitées dans un communiqué de l'élimination de deux terroristes à Constantine, dans le nord-est du pays. L'un d'eux est présenté par la presse algérienne comme le chef de la branche locale de «Daech». Cette opération est intervenue un mois, jour pour jour, après l'attaque avortée contre un commissariat de cette ville de l'est du pays.

L’armée algérienne abat deux terroristes, dont «l’émir local de Daech»

Dans le cadre de lutte antiterroriste, grâce à l'exploitation efficiente de renseignements et suite à une embuscade tendue dans la zone de Djebel El-Ouahche à Constantine [...], un détachement de l'armée nationale populaire a éliminé, hier soir 25 mars 2017, deux terroristes», a indiqué dans un communiqué daté du 26 mars le ministère algérien de la Défense nationale.

Il s'agit, poursuit le communiqué, de Laouira Noureddine, alias Abou Al Hammam, «qui avait rallié les groupes terroristes en 2008», et de F. Bilal. Le premier était décrit par la presse algérienne comme le chef de la phalange «El Ghoraba», un groupe lié à «Aqmi» qui avait prêté allégeance à «Daech».

Ce groupe est responsable de l'assassinat d'un officier de police à Constantine, en octobre dernier, et c'est également ce groupe qui, selon la presse algérienne, est à l'origine des attaques contre deux commissariats de la ville le 25 février dernier.

Un homme portant une ceinture d'explosifs avait alors tenté de l'actionner devant un poste de police, mais il avait été abattu par un officier. Quelques minutes plus tard, d'autres assaillants avaient ouvert le feu sur un deuxième commissariat de la ville.

Depuis cette attaque, les forces de sécurité avaient arrêté plusieurs personnes, accusées de soutien au terrorisme. Selon la presse, ces personnes interpellées sont d'anciens terroristes repentis qui ont bénéficié de l'amnistie, ainsi que les enfants de certains d'entre eux.

Si l'Algérie a adopté en 2005 une «Charte pour la paix et la réconciliation», censée tourner la page de la «décennie noire» [les années 1990] marquée par une guerre civile sanglante, les autorités algériennes doivent toujours faire face à des forces terroristes. Dans l'est et le sud du pays, en particulier, des groupes islamistes armés restent actifs. D'après un rapport des services de sécurité, cité par le journal Echourouk en mai 2016, le pays comprendrait un peu plus de 300 terroristes, affiliés notamment à Jund Al-Khilafa (Les Soldats du Califat, un groupe ayant fait allégeance à Daesh) et à «AQMI» (Al-Qaïda au Maghreb islamique).

Dans ce contexte, l'armée mène régulièrement des interventions musclées dans le pays. Selon un décompte établi par l'AFP à partir de données publiées par l'Etat algérien, les autorités ont abattu pas moins de 22 islamistes armés depuis le début de l'année 2017.

Source : agences et rédaction

 

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