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Armes chimiques: Russie et Chine veulent étendre la commission d’enquête de l’ONU à l’Irak

Armes chimiques: Russie et Chine veulent étendre la commission d’enquête de l’ONU à l’Irak
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La Russie et la Chine ont proposé vendredi à l'ONU d'étendre à l'Irak le travail de la commission d'enquête internationale sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, une idée immédiatement rejetée par le Royaume-Uni.

Armes chimiques: Russie et Chine veulent étendre la commission d’enquête de l’ONU à l’Irak

Cette proposition d'étendre le travail de cette commission, baptisée Joint Investigative Mechanism, a été présentée lors d'une discussion à huis clos au Conseil de sécurité sur la bataille de Mossoul, où les forces irakiennes tentent depuis des semaines de chasser les terroristes, a indiqué l'ambassadeur britannique à l'ONU, Matthew Rycroft, qui présidait les débats.

Lors de cette discussion, selon lui, le Conseil de sécurité s'est dit «unanimement inquiet» des récentes informations sur l'utilisation d'armes chimiques par le groupe terroriste «Daech» et a souligné attendre avec impatience «les résultats de l'enquête irakienne» sur ce dossier.

La Russie et la Chine ont alors présenté un projet de résolution qui «cherche à étendre le mécanisme d'enquête international à l'Irak», a expliqué M. Rycroft, ajoutant que la Grande-Bretagne «était contre».

«La Grande-Bretagne a fait valoir qu'il y avait de nombreuses différences entre les situations en Syrie et en Irak».

Aucune décision sur ce texte n'a été prise vendredi et M. Rycroft n'a pas précisé si la Russie et la Chine allaient soumettre la résolution au vote dans un avenir proche.

Le 10 mars, l'ambassadeur irakien auprès des Nations unies a affirmé que rien ne prouvait que «Daech» ait utilisé des armes chimiques dans la bataille pour le contrôle de Mossoul. «Il n'y a vraiment aucun indice qui prouve que Daesh a utilisé des armes chimiques», a-t-il précisé.

Pourtant, selon les données du Comité international de la Croix-Rouge, le 3 mars, sept personnes dont cinq enfants ont été hospitalisées près de cette ville irakienne pour des blessures supposément causées par arme chimique. Le Pentagone prétend que des chimistes de «Daech» y développent des armes chimiques rudimentaires, comme de l'agent moutarde.

Source : agences et rédaction

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