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Le Yémen est au bord de la famine, avertit le CICR

Le Yémen est au bord de la famine, avertit le CICR
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Le Yémen est menacé par la famine. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, il reste quatre mois de réserves tout au plus.

Le Yémen est au bord de la famine, avertit le CICR

Le Yémen ne dispose de stocks de vivres que pour deux à quatre mois, ce qui va le placer au bord de la famine alors même que les combats s’intensifient, a déclaré mardi un haut responsable du CICR de retour de ce pays.

Robert Mardini, qui est directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge pour le Moyen-Orient, appelle à la levée des restrictions imposées aux importations et à la circulation des marchandises, et se dit inquiet pour le sort de 500 000 personnes vivant dans la ville portuaire de Hodeidah, le conflit se déplaçant vers le nord le long de la côte de la mer Rouge.

Deux à quatre mois de réserves

Les voies d’approvisionnement vers Hodeidah et d’autres villes côtières «commencent à être coupées», a-t-il dit à la presse à Genève. «Si cela advient, cela, bien sûr, ajoutera un fardeau énorme à une portion du territoire yéménite où vivent des millions d’habitants». «En termes de réserves, il y en a pour deux, trois ou quatre mois, je ne sais pas», a-t-il ajouté.

Près de 1 500 enfants soldats recensés par l’ONU

Dans le même contexte, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a indiqué mardi avoir recensé près de 1 500 enfants soldats au Yémen.

«Entre le 26 mars 2015 et le 31 janvier 2017, l’ONU a réussi à vérifier le recrutement de 1 476 enfants, tous des garçons», a indiqué la porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, ajoutant que ce nombre serait «beaucoup plus élevé car la plupart des familles ne sont pas disposées à parler du recrutement de leurs enfants, par crainte de représailles».

«La semaine dernière, nous avons reçu de nouveaux rapports sur des enfants recrutés sans que les familles le sachent», a ajouté Mme Shamdasani soulignant que des enfants de moins de 18 ans «se mettent souvent à combattre après avoir été trompés ou attirés par des promesses d’avantages financiers ou de statut social».

Elle a rappelé que «le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés sont strictement interdits par le droit international», le recrutement d’enfants de moins de 15 ans pouvant d’ailleurs s’apparenter à «un crime de guerre».

Source : agences et rédaction

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